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Le matériel informatique et les télécoms
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13 novembre 2013

Notre vie depuis l'accident, avant et aprés SFR.

Mon vécu, avec un enchaînement d'événements imprévisibles, et sans fin.

Après être passé dans le camp des handicapés, j'ai vécu un autre cauchemar pendant ses trois ans et demi. Après avoir été mis au placard, je n'étais plus écouté, j'avais perdu ma dignité, j'avais perdu tous mes repères. J'étais complètement déstabilisé, j'étais englué dans cette vie professionnelle gâchée à quelques années de la retraite, sans avenir, et peur du lendemain. Avec des répercussions incalculables sur notre vie.

En effet, avec mon histoire alambiquée, je n'ai jamais parlé de mes problèmes dans mon voisinage, ou très peu par honte de ne parler que de mon échec. J'ai préféré attendre le jugement du prud'homme pour créer un Blog.

L'accident, c'est la fatalité, je me suis retrouvé par hasard sur la route nationale la plus accidentogène de France.

SFR avait une grande part de responsabilité.

Avant l'accident, tout allait pour le mieux, je ne connaissais pas le stress malgré la surcharge de travail, j'étais dans mon élément, un travail qui me convenait, que j'aimais.

  • Nous étions en sous effectif.
  • Mon cota d'heures supplémentaires étaient dépassées le jour de l'accident, c'est-à-dire en moins de quatre mois.

Après l'accident, mes premiers ennuis allaient commencer dès les premières semaines, suite à des dysfonctionnements à tous les niveaux :

Apparemment l'Accident de Travail n'avait pas été déclaré, je suis resté huit mois en maladie, il m'a fallu faire des courriers pour enfin être reconnu seulement en Accident de Trajet. Je l'ai découvert qu'en 2007, après avoir pris contact auprès d'un Inspecteur à la Sécurité Sociale.

L'accident avait eu lieu le 16 mai 2001, je suis resté en maladie jusqu'en février 2002. Je pense qu'une DRH, dans une société digne de ce nom, aurait trouvé cette situation anormale. Cette DRH me payait en maladie, et elle savait pertinemment que c'était un Accident du Travail. C'est suite à mes nombreux courriers que la situation s'est débloquée.

 

L'inspecteur des Accidents m'avait fait cette révélation, "vous avez été déclaré en Accident de Trajet, c'est une erreur", "mais vous pouvez demander à le requalifier". Ce qui fut entrepris sur-le-champ, mais on m'invoqua la prescription.  Il fallait le faire dans les délais, j'ai fait un recours, donc une fois de plus, prescription.

  • J'ai demandé la requalification à partir du jour ou j'ai découvert l'anomalie.

Thierry CHESA, l'élu CGT, "déclaration à forcement des conséquences pour toi", dans cette société, je n'avais jamais un instant pour moi.

De: CHESA Thierry
Envoyé: vendredi 5 janvier 2007 15:59
À: THERY Claude
Objet: demande de rdv à la sécu
Critère de diffusion: Confidentiel

Claude, il faut que tu prennes RDV avec un conseiller de la sécu, la mauvaise déclaration a forcement des conséquences pour toi. Je suis prêt à t'accompagner.

Nota : L'élu CGT, Nicolas De Brabant, son collégue, après recherche m'avait affirmé n'avoir rien retrouvé dans les archives concernant mon accident.

En sortant de la clinique m'a prise en charge n'avait pas été accepté pour faire de la rééducation.

Une seconde demande a cette fois été acceptée, pour le Centre de Rééducation Fonctionnelle de Val Rosay.

Pendant mon séjour dans ce Centre,  mon père est mort, j'avais demandé trois jours d'absence. Le Directeur du Centre sans que je m'en sois aperçu sur-le-champ, avait glissé cette phrase à quitter le service pour raisons personnelles". Je me suis retrouvé à mon retour sans soins une fois de plus, ici comme avec Vincent BAUMIER la rentabilité primait. Si j'avais été déclaré normalement comme cela aurait dû l'être en Accident de Travail, dans ce cas le problème aurait été différent. L'adversaire aurait pris en charge mes soins, donc mon absence, j’aurai donc pu continuer.

 

Projet, avant l'accident : devenir Auto-Constructeur, avec l'aide de l'Association des Castors de Rhône-Alpes, en entreprenant la réalisation de mon futur logement, avec formations, achat de matériel pour le bâtiment, matériaux, etc ...

Chantier de longue haleine, où le moindre grain de sable peut tout remettre en cause.

Après l'accident :

Ce projet a été mis à mal une fois encore à cause de l'accident, j'étais Maître d'oeuvre, et au début du chantier une épée de Damoclès avait été placée sur ma tête. Le terrain avait été déclaré inconstructible sans en avoir été informé, dès les premières années, seuls deux terrains sur 20 ont été déclassés, sans raison apparente 10 ans avant le passage de l'ensemble en Zone boisée. Cette épée m'est tombée dessus, le 22 août 2011.

Je n'ai jamais pu connaître la véritable raison, aucun document concertant mon terrain n'a pu réellement m'éclairer.

Peine perdue, au moment où je voulais reprendre la seconde tranche des travaux, la mairie m'a signifié que mon Permis de Construire était périmé.

 Je suis à nouveau marginalisé, avec ma maison en chantier que je dois abandonner, ce devait être bonheur et fierté, pour l'instant c'est plutôt le calvaire.

J'ai acheté un terrain qui ne m'appartient plus, qui a maintenant une valeur agricole, je suis maintenant devant des difficultés insurmontables.

 

 

J'avais malgré tout, fait le nécessaire pour ne pas abandonner mon projet, la mairie sous-traite, et m'a envoyé voir l'Admnistration. Celle-ci, n'a pas voulu prendre rendez-vous pour me recevoir, n'a pas voulu écouter mes doléances, et m'a seulement confirmé par téléphone, que mon Permis de Construire était périmé. Qu'il fallait construire dans le temps imparti (...)

 

Il faudrait que je fasse une croix sur mes projets sans réagir, et tout abandonner. On ne tient compte de rien, on parle de handicap, on fait de beaux discours, et tout le monde sans fiche, et ne se sens pas concerné.

 

Là aussi ce sont les répercussions de l'accident, et surtout dû à mes conditions, et à l'aménagement de mon temps de travail qui m'a été refusé à deux reprises, englué dans mes problèmes avec des outils obsolètes, m'ont empêché de réagir dans les temps.

En effet, SFR pendant mes trois ans et demi ne m'a pas permis de reprendre mon chantier, pour plusieurs raisons :

  • Impossibilité d'aménager mes congés.
  • Au même moment mon Responsable, monsieur Yves POMMIER m'avait fait doubler ma charge de travail.
  • Ensuite, j'ai été conditionné par des problèmes d'outils, dans un travail qui n'avait aucun intérêt pour moi, un travail répétitif, dans le stress, dans une ambiance délétère. En rentrant chez moi j'étais exténué, j'avais malgré tout fait le nécessaire pour ne pas abandonner mon projet.

On ne dit jamais deux sans trois,

  1. En une fraction de seconde l'accident.
  2. En moins de cinq minutes, mon responsable m'avait annoncé, la suppression de mon poste.
  3. En moins de cinq minutes, on m'apprenait que mon Permis de Construire, était périmé. Avec un terrain devenu par hasard inconstructible, je perdais mon futur patrimoine immobilier.

Comment vie ma femme pendant ce temps :

Elle vit très mal, pour couronner le tout, elle est obligée de vivre depuis plusieurs années auprés de sa mère âgée, à plus de 100 km de notre petit village, faute de place pour pouvoir l'accueillir comme il était prévu à l'origine, avec son frère lui aussi handicapé.

  • Quelle épouse pourrait accepter une telle situation, avec une vie entrecoupée de situations dramatiques, sans aide, et aucun espoir pour l'instant de voir la situation se clarifier.

Quel individu, quel couple, peuvent se sortir intact après ce parcours d'obstacles si dramatiques. Je ne peux pas faire le deuil de cet accident, dans l'indifférence la plus totale.

C'est un rêve qui est devenu un cauchemar.

 

Actuellement, ma construction en arrêt avec interdiction d'extension et de modification extérieure, ne nous permet pas de vivre normalement. Encore moins pour un handicapé et sans confort, qui ne me permet pas de l'isoler correctement. De faire appel à des artisans, dans l'état actuel. Je ne pourrai pas terminer mes jours dans un projet qui avait été pourtant un défi pour ma retraite,

J'aurai tout perdu dans l'accident, ma santé, mes loisirs, mon travail, puis maintenant mon chantier qui est maintenant à l'abandon, le coup de grâce, je perds donc en plus une partie de mon patrimoine.    

En cause d'un chauffard, sans préméditation,  mais surtout une entreprise qui aura contribué à m'anéantir, avec des responsables conscients de leurs actes.

Les deux DTR étaient au courant de mon projet de construction, le premier Vincent BAUMIER avait voulu tout savoir dans le détail, mais n'avait pas trouvé de solution. À mon avis c'était plutot du voyeuriste.

Monsieur Christophe PALFI  lui aussi c'est intéressé à mon projet, et m'avait bien aidé, malheureusement début 2005 son attitude et celui du responsable Yves POMMIER avaient complètement changé à mon égard, ils m'avaient tout simplement doublé ma charge de travail.

Je paye donc les erreurs, les dysfonctionnements, les incompétences de tous. Surtout les économies que SFR pouvaient réaliser sur mon dos en essayant par tous les moyens de me faire partir.

Rappel de cette logique implacable, des seniors en voie de disparition chez SFR.

Chaque année, il faut rajeunir le troupeau, pour garder cette pyramide des âges.

 Les plus de 65 ans sont certainement des cadres, haut placés.

Capture7

 

 

 

 

 

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