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Le matériel informatique et les télécoms
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15 novembre 2013

Trois ans d'enfer, chez SFR, comme handicapé, suite à un AT.

Je voudrais profiter de la Semaine du handicap qui arrive à grands pas, pour parler de cette histoire invraisemblable. Qui a eu cours pendant mes trois ans et demi de présence chez SFR, avant d'être chassé vers l'ANPE.

Et je voudrais  être un citoyen pour dénoncer des pratiques contraires à la publicité que l'on retrouve sur Internet, chez un acteur-phare du monde du handicap.

Un acteur qui communiquait beaucoup, mais oubliait d'appliquer ses bonnes paroles en interne, démonstration dans divers chapitres, à l'appui.

 "Un référent", qui veut montrer l'exemple avec seulement 1.5 % à 2% grand maximum, de handicapés environ, en moyenne depuis 2003, au lieu des 6 % prévus par la loi.

Nota : Avant tout, je voudrais signaler que je travaillais dans un contexte particulier, et qui c'est traduit par la suite, par des suicides, dans les mêmes conditions que chez France Telecom    

http://telecominfo.canalblog.com/archives/2014/03/05/29368755.html

 

 SFR essaie par tous les moyens de faire faire le travail aux autres en démontrant à travers un rapport "Perception & Handicap" qu'il est un pionnier,  et que, malheureusement il voudrait bien embaucher, mais ne trouve pas de travailleurs handicapés compétents. Pour le démontrer, il a commandé et payé une étude au Cabinet TH Conseil, ainsi il peut désormais se faire exonérer de certaines pénalités.

 Pourtant, cela n'a pas empêché SFR, de se débarrasser dans le plus grand silence, de plusieurs dizaines de handicapés vendus à un sous-traitant pendant la grande lessive d'août 2007. 25 % de l'effectif de SFR étaient rayées des effectifs, à un moment stratégique, sans bruit juste après l'élection présidentielle de mai 2007,  pour un total de 1.900 salariés, que sont-ils devenus ?

Rappelez-vous, de la campagne de propagande du directeur en charge de cette "salle besogne", orchestrée dans tous les médias, de vanter avec un aplomb hors norme, la change que ses salariés avaient de pouvoir rebondir, et de connaître d'autres métiers. La justice ne l'a pas écouté, et a condamné SFR pour "Collusions Frauduleuses", en mars 2012. SFR était attéré d'une telle décision, il c'est pourvu en cassation, réponse dans les prochaines semaines.

Moi, j'avais été licencié un mois auparavant, mais ironiquement, on m'avait proposé un poste de Chargé de clientèle, j'aurais pu ainsi faire partie de ce train de l'exclusion

C'est suite à un Accident du Travail, en mission, que ma vie a complètement basculé, et m'a tout fait perdre après mon retour au travail. Au lieu de me remettre les pieds à l'étrier, mes responsables avaient préféré me sacrifier, pour faire des économies.

Sur la RN 79, aussi appelé "route accidentogène" où "route de la mort".

Nota : Cliquez sur le cadre flou (photo), pour agrandir.

Capture1 new accident 

Cette histoire inimaginable, dans cette société citoyenne, une référence en matière de diversité dont le handicap, n'aurait pas été crédible aux yeux de mes interlocuteurs. J'ai préféré garder patience, et attendre le rendu du jugement des prud'hommes, et pouvoir argumenter sur les Conclusions de SFR.

Il me faut amener des preuves contre une société censée avoir des valeurs, une éthique, des instances au-dessus de tout soupçon, (...), mais le pot de terre contre le pot de fer.

  • Contre des Institutions représentatives du personnel, et le CHSCT en particulier qui a un rôle majeur auprès des salariés, santés et conditions de travail.
  • Contre une Mission Handicap, chargée de mettre en œuvre les Accords Handicaps.
  • Contre un MÉDIATEUR de la société, qui un rôle-clé pour imposer ses points de vue dans la diversité, et dans les médias.
  • Contre un Directeur Technique Régionale (DTR) qui a le pouvoir mais aussi des devoirs (...).
  • Et, la Direction Générale informée par lettre recommandée, qui a laissé faire.

Histoire difficile, a raconter, sans amener des éléments, des détails qui ne laissent aucun doute sur le récit de cette histoire qui compte plusieurs chapitres.

Précédemment, j'avais un travail très intéressant, bien noté, je n'avais jamais connu le stress, et ce nouveau type de fonctionnement. Entre-temps la maison mère VIVENDI a failli être en banqueroute. Ces nouveaux dirigeants avaient demandé à SFR, sa vache à lait, de faire des "sacrifices".

D'autant plus dur pour moi, mon travail avant l'accident consistait à apporter de l'assistance technique aux techniciens, sur le terrain. Il fallait aussi intervenir très rapidement sur une panne réseau, trouver une solution fiable, et rapide, sinon c'était l'escalade.

Après l'accident, on m'avait mis de l'autre côté de la barrière. C'était moi, cette fois qui avais maintenant des problèmes matériels. Des problèmes qui avaient des difficultés à être élucidé pour certains. Pour d'autres, beaucoup plus simple qui n'ont jamais trouvé de solution, mais qui m'ont pourri la vie, et poussé vers la porte.

Il est difficile pour moi d'accepter, d'être devenu un handicapé en service commandé, et d'avoir été ensuite considérer comme un marginal par mes responsables, ils ne m'écoutaient plus, j'étais devenu pour eux, un poids. Mais élément très important, j'avais atteint l'âge fatidique des 55 ans.

Alors, il est difficile pour moi, de voir SFR se faire passer pour pionner, et un référent.

Et ici dans ce service à l'Administration pour un simple problème d'outil, mes responsables étaient incapables d'apporter la moindre solution. De temps à autre la DRH intervenait, avec sa langue de bois, par écrit avec de belles phrases qui ne tenaient pas compte du contexte.

Dans cette société, mon travail dépendait de mes PC qui arrivaient en fin de vie. Mais s'en rentrer dans la technique tout le monde à un PC, une grande majorité a connu des problèmes de lenteur, pour aller sur Internet. Alors inimaginé la même chose au travail. Tous les jours avec l'apparition de temps à autre d'un joli sablier qui vous paralyse et qui vous empêche de travailler. Peut-on accepter cet état de fait pendant des mois, des années avec des responsables qui font la sourde oreille, et des élus qui font semblant de chercher une solution.

Et tout cela pour essayer d'améliorer la qualité du réseau mobile pour des millions de consommateurs. Il fallait être à tout prix, le N°1 à l'ARCEP en compétition cinq mois par an avec les deux autres Opérateurs. Un véritable défi, et un véritable paradoxe, avec d'innombrables incohérences face à l'attitude de mes responsables.  

J'ai eu la malencontreuse idée d'en faire part à la direction Générale, le DTR n'a pas du tout apprécié. Il m'a suggéré, « tu quittes SFR, tu sera plus heureux chez toi », ensuite la DRH a demandé à la médecine du travail de me psychanalyser.

J'ai refusé son Départ Volontaire. A partir de ce moment, il a fédéré toutes les institutions Représentatives du personnel, jusqu'au Médiateur, pour me pourrir la vie. Pour enfin être débarqué avec fracas,  comme un malpropre, avec une violence inouïe, et envoyé à l'ANPE.

  • Ces mails que je vais commenter, retrouvés dans les archives de la DRH, transformés en Conclusions avaient apparemment pour but dans un premier temps à parer à toute éventualité, pour être disculpés en cas de problèmes graves, et surtout pour me faire quitter l'entreprise.

    Imaginez que je me sois suicidé, SFR avec les Institutions Représentatives du personnel m'avait attribué une "maladie incurable", quelle maladie, mystère. Mais pour dégager toute responsabilité à l'entreprise la direction Centre-Est avait constitué un dossier. Ainsi, en cas de problème grave, on aurait pu brandir ce montage, ma femme n'aurait jamais pu rien prouver.
  • Mais rien ne c'est passé comme prévu. Aux Prud'hommes de Lyon, SFR devait amener des Conclusions pour sa défense. Entre-temps les décideurs de l'époque, la DRH, Christine AOBADIA, et le DTR, Christophe PALFI, ont, eux aussi, eu droit à un départ plus que rapide, n'ayant pas eu le temps d'extraire le dossier des archives.
  • Ce dossier a ensuite été arrangé de sorte, à raconter une histoire qui paraisse vraisemblable, avec des acteurs irréprochables, qui sont censés être au-dessus de tout soupçon.
  • Aujourd'hui, SFR est à court de munitions, n'ayant rien à me reprocher, hormis cette maladie imaginaire que l'on tente de me faire porter.
  • C'est ce que je veux tenter de démontrer, histoire assez longue, pour une meilleure lisibilité, avec des passages techniques, mais démontre à travers ce récit une volonté du DTR, de m'écarter et de me marginaliser.
  • Je remercie SFR d'avoir fourni cet ensemble de mails, qui viennent confirmer mes dires, et conforter mes preuves. Agrémenter de commentaires, pour mieux situer l'action et les personnages, ce qui fera revenir la mémoire à certains.
  • Un des cas les plus frappants, que je vais démontrer entre autres à travers les conclusions de SFR, c'est le Médiateur, monsieur Benjamin BLAVIER. Celui-ci avait un rôle majeur dans l'entreprise, en charge de la Diversité, dont le handicap.  Dans son rapport Perception & Handicap, août-septembre 2006, il met en avant SFR, et trois mois plus tard, il appliquait d'autres méthodes, en court-circuitant la Mission Handicap.
  • Ce monsieur, Benjamin Blavier, fait certainement de très belles choses à l'extérieur de l'entreprise, mais en interne ses convictions étaient quelque peu différentes.
  • Il était aussi responsable au sein de la Mission Handicap. Le handicap n'était pas aussi idyllique que l'on pourrait le penser, voir le chapitre 6  SFR, et le monde du handicap en interne
  • Un extrait des conclusions de Frank ESSER, celui qui se dit garant avec de la cohérence.

 Nota :Ce genre d'encart si démobstratif, en parole, vous en trouverez des dizaines, tout au long des différents chapitres.

Capture2 Franck ESSER

On pourrait penser que j'allais féliciter SFR pour sa grande générosité après un tel drame, c'est ce que l'on aurait pu penser à la vue de ses commentaires élogieux, mais ce ne sont que des phrases chocs, pour sensibiliser l'opinion à travers les médias.

SFR a ainsi créé une barrière pour que l'on ne vienne pas s'intéresser à qui se passent en  interne,  c'est l'arbre qui cache la forêt.

Depuis cette réunion de novembre 2006, que je vais commenter avec détails, Monsieur, Benjamin Blavier, avait toujours été en copie de mes mails, ainsi il pouvait suivre pas à pas les conséquences désastreuses de son intervention.

 

2  SFR, le DTR  tentait de m'épuiser à l'aide de vieux PC, pour me faire partir.

3  Un Senior-Handicapé, viré de SFR, avec l’aide des élus.

4  SFR, le Médiateur a court-circuité la Mission Handicap, avec le DTR.

5  SFR, non respect de l'article L 4121-1/L 1152-1 du Code du travail.

6  SFR, et le monde du handicap en interne

7   La vie après SFR, depuis l'accident

Le premier DTR, Vincent BAUMIER, m'avait marginalisé, essayait de me déstabiliser dès les premiers mois en mi-temps thérapeutique. Il m'avait convoqué, pour m'entendre dire, sans mâcher ses mots: "je vais te dire une chose qui va te faire mal : d’après tes responsables, tu n’es pas fait pour ce travail !" et le second, Christophe PALFI, lui avec plus de doigté, mais tout aussi cruel, m'avait enferré avec des PC obsolètes, pour m'épuiser, et me faire partir.

 Pour couronner le tout, j'étais entouré de scorpions, de Moulins à vent, avec des Institutions du personnel qui m'ont trahi, une secrétaire du CHSCT qui m'a diagnostiqué une maladie incurable, une Mission Handicap qui n'avait pas les moyens d'agir, pour en fin de compte être court-circuité par le MÉDIATEUR de l'entreprise.

Je vais essayer de tenter de ne pas vous ennuyer avec mon histoire personnelle, mais combien de cas similaire, garde le silence, laissant la part belle à l'entreprise, en laissant se développer ce genre d'attitude.

Bonne lecture.

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Commentaires
L
Quand même réussir à perdre contre sfr aux prudhommes faut le faire, <br /> <br /> Et deux fois ! <br /> <br /> Changez de stratégie et de conseil !
P
Aprés la résistance , l'indignation, la colère , totalement légitimes, ce qui serait bien serait un recueil des experiences vécues et UNE LISTE NOIRE des employeurs et des ORGANISMES Leur force est que nous soyons tous dispersés , à souffrir dans notre coin !
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