SFR, et le monde du handicap en interne

 Précisions importantes :
SFR était d’après les dires de son directeur général, Frank ESSER, une société citoyenne, très impliqué pour la cause du handicap.

 SFR en interne a toute la panoplie d'Accords dans son répertoire, sur le handicap, sur le stress, les Conditions de travail, la GPEC (...). Avec un Code d'éthique et d'engagements, avec des valeurs, des trophées (…), enfin le sanctuaire du handicap, une recommandation dans le domaine.

Il ne manquait que le principal, tenir ses engagements, et les faire appliquer !

• L'accord handicap 2002, avec mise en application au 01 janvier 2003. 

Le point de départ, avec la volonté de me, marginaliser :

À mon retour, le 01 octobre 2003, deux ans et demi plus tard, après m'avoir supprimé mon poste, on m'a dirigé vers le placard. En effet, en me proposant d'office un poste de début de carrière, sans l'aval de la Mission Handicap, et de la Médecine du travail. 

L'accord handicap n'a pas été respecté (extrait de l'accord, signé le 14 juin 2002).                                 

Difficile de faire la part des choses.

Voici une information qui démontre que pour SFR, le handicap était secondaire. En 2005, celui-ci était aux prises avec une amende de 3 millions d'euros de pénalité, qu'il essayait de négocier. Il n'embauche pas plus pour autant, a-t-il payé, et de combien sont les pénalités actuelles ???

L'année 2006 a été l'année des initiatives pour conquérir des acteurs externes.

SFR venait de signer son second accord, que l'on retrouve sur Internet, avec toujours des encarts, avec des mots forts, mettant en valeur SFR :

Le 15 juin 2006, ma lettre, Pièce N° 26, a été ensuite envoyée, en recommandé, au président de la République Jacques CHIRAC, à Philippe BAS, ministre délégué aux Personnes handicapées, et à Gérard LARCHET, ministre déléguée à l’emploi et au Travail, qui venait de présenter le plan senior.

 

Copie, à monsieur Jean Bernard LEVY, PDG de VIVENDI, monsieur Frank ESSER, PDG de SFR, l'AGEFIPH, en charge du monde du handicap.

Je voulais dénoncer mes conditions de travail, et l'attitude de la DTR Centre-Est, qui bafouait les accords depuis mon retour.

C'était avant tout un appel de détresse, un appel au secours !

Ces courriers sont restés sans suites, comme j'en avais pris l'habitude.

On se contente de faire des lois, SFR se contente de signer des accords.

Un rapport du 25 octobre 2006, que l'on m'avait fait parvenir après mon licenciement, en m'indiquant que le handicap chez SFR, n'était qu'une vue de l'esprit.

Voici un extrait du sondage interne tns sofres baromètre de 2007, qui démontre que SFR n'est pas si angélique que cela, ses salariées baissent les bras, il n'y avait pas ou très peu de dialogue social :

Apparemment, en  décembre 2012, le dialogue social était toujours absent, et les syndicats sont, eux aussi critiques envers les dirigeants :

http://www.cfe-cgc-sfr.org/node/125 

Mon commentaire :réunion handicap, 40 personnes étaient présentes à cette réunion. De mon côté en trois ans et demi, je n'ai jamais été convié à quoi que ce soit concertant le handicap. Même la DRH ou le CHSCT n'ont jamais abordé le sujet.

TR: compte rendu de la réunion de suivi de l'accord handicap du 06 avril 2007 
• administrateur 
• Mardi 01/05/2007 
• 09:46 
DSC FOCOM SFR

 L'attitude de SFR est paradoxale, mais elle est dictée par sa stratégie à long terme. SFR allume des contre feux pour faire oublier ses dérives. Ainsi, le Plan de Gégraissage Massif préparé dans le plus grand secret, à permis à SFR de se débarrasser en l'espace de 3 mois de plus d'un quart de ses salariés, dont une cinquantaine de handicapés. Une première en France, sans bruit, avec une violence inouïe. À un moment clé et stratégique, pendant ce temps les médias avaient les yeux rivés sur les débats de l'Élection présidentielle.

SFR a toujours du mal à admettre ses dérives, "c'était surtout pour le bien des salariés". Les juges de la cour d'appel de Toulouse n'ont pas suivi ce point de vue, en condamnant SFR, le 12 mars 2012, pour Collusion Frauduleuse. SFR s'est pourvue en Cassation.

http://www.leprogres.fr/actualite/2012/03/13/sfr-et-teleperformance-a-nouveau-condamnes-1-8-millions-eur-d-indemnites

L'arrêt de la cour de Cassion devrait être rendu, fin novembre début décembre 2013.

Déjà en 2005, Frank ESSER prenait à témoin ses salariés : 

L'entente entre opérateurs a été définitivement confirmée, avec l'amende de 185 millions d'euros pour SFR, le 30 mai 2012. Tous les recours possibles ont été épuisés.

http://www.numerama.com/magazine/22755-l-entente-entre-les-operateurs-definitivement-confirmee.html

Une autre affaire cette fois pour discrimination, ce Cadre avait été mon premier DTR à Villeurbanne (69)

Cette affaire remonte à janvier 1999, et qui a abouti dix ans plus tard. Là aussi, SFR a bataillé pour l'éviter, le dossier a été classé au moins deux fois. L'accusé n'a pas baissé les bras, et a eu gain de cause, en janvier 2009, au TGI de Nanterre. SFR avait fait en sorte de ne pas être accusé directement en ayant pris soin de "licencier" son Cadre, quelque temps auparavant. Ce Cadre qui a reconnu ensuite sa responsabilité, "aujourd'hui sans emploi", je ne me fais pas de mauvais sang pour lui, il a été certainement bien accompagné.

http://www.liberation.fr/economie/2009/01/13/quand-l-habilitation-secret-defense-rime-avec-discrimination-a-l-embauche_302233

Une réunion officielle du CHSCT, du 12 juin 2002, nous apprend, que le stress existait déjà. Un cas de harcèlement avait été dénoncé dans un bureau entier, sous la Direction du DTR Vincent Baumier, Christine AOBADIA. Alerté par le médecin du Travail, le docteur Fanger, et défendu cette fois par le CHSCT. Je n'ai pas d'autre prévision.

 
On veut faire respecter les Droits de L'Homme dans le monde entier, il serait bon aussi de faire respecter, les accords handicaps, et tous les accords signés par SFR. SFR est présent dans le monde du handicap depuis 1997.

La diversité, l'égalité des chances tellement décriée est un vœu pieux, SFR n'est pas un philanthrope, avec son cœur d'argile. Seul le bisness compte pour lui, et celui-ci fonctionne à merveille.

Le nombre d'handicapés a toujours été inférieur au 6% prévus par la loi.

Où va l'argent de cette "niche fiscale", SFR est-il pénalisé avec moins de 2 % de handicapés, contre 6 % prévus par la loi, ceci depuis 2003 ?
Une vraie nébuleuse !

Voici le genre de propagande que personne n'ose relever dans les propos contenus dans cet encart ci-dessous: Mi 2008, SFR comptait 90 collaborateurs handicapés et le taux de reconnaissances de handicap a considérablement augmenté.

SFR s'est dotée dés 2002 d'une Mission Handicap.

 Cet encart à lui seul est édifient, mi 2008, l'effectif avait perdu un quart de son effectif, passant de 8000 à 6500 salariés environ, dont 90 handicapés, donc, un taux de 1.38 % contre 6 % prévus par la loi. Pourtant, Stéphane ROUSSEL n'hésite pas à parler, "le taux de reconnaissance à considérablement augmenté". Comment l'interpréter, certainement des salariés qui ont crus à leurs Dirigeants, et ont fait reconnaître leur handicap, ils auront désormais une épée de Damoclès sur la tête.

Ce qui sous antant que la purge avait été très salée au niveau des salariés handicapés lors de la Collusion Frauduleuse, en août 2007. Moi, on m'avait débarqué un mois avant.

Mais ce genre de publicité est trompeur.

SFR va-t-il être pénalisé pour ce taux très bas, alors qu'il a été condamné ? 

La réunion du 30 août 2006 avait bien eu lieu, ils étaient décidés à m’aider pour postuler au poste qui m’avait été une première fois refusé.

Apparemment, je me suis laissé endormir par ces Moulins à vent, on ne s’intéressait nullement à améliorer mes conditions de travail, l’objectif était de m'épuiser moralement, et me faire partir.

Je n’ai jamais eu de réponse, et je ne devais pas en avoir puisque cela n’était que du cinéma, je trouve cela révoltant. Frank ESSER avait été informé de mes problèmes, le 15 juin 2006, par lettre recommandée, il avait fermé les yeux.

Pourtant SFR n'avait pas la phobie de se faire remarquer, avec des Chartes, un Code d'éthique et d'engagements, des codes de bonne conduite, respect des Droits de l'homme, Signataire de la Charte de la diversité en mars 2007(...),Label de la Diversité*, SFR court après tous les trophées(...)présent dans tous les domaines, FullSIX et SFR se sont vu récompensés dans la Catégorie Web Design par un TOP/COM/ DE BRONZE pour la refonte du site Corporate SFR.com, SFR reçoit le « Disability Matters Award » dans la catégorie « Market Place »

* http://www.cgt-sfr.fr/spip.php?article85

*Remise du Label Diversité : La CGT n’a pas participé !

                                                    Signataire de la Charte de la diversité en mars 2007 (J'ai été licencié, le 12 avril 2007).

J'ignorais ce dysfonctionnement total entre les services, et cette quincophonie à tous les étages.

Mais, je me rendais compte que j'étais complètement ignoré, et que le DTR était aux commandes on se fichait éperdument de mes problèmes, un manque total de respect d'autrui.

Les Conclusions apportent la preuve que la Mission Handicap était une coquille vide en interne. Elle n'avait pas de liberté pour agir. Ce qui est monstrueux, c'est le rôle joué par ce Médiateur, Benjamin BLAVIER. Mais comme tous les acteurs phares de SFR, il n'était certainement pas libre de ses mouvements, il devait avoir des objectifs précis à atteindre.

Ce paragraphe résume à lui tout seul, que j'étais un indésirable pour ce DTR, Christophe PALFI. Son objectif affiché était de m'épuiser et de me faire partir. Sa hiérarchie, la Direction Générale était certainement le donneur d'ordre, elle avait été plusieurs fois averti sans réagir.

Tous les freins étaient bloqués, et ils l'ont toujours été depuis mon retour. Surtout depuis le début 2005 avec ce DTR, après les ennuis avec Yves POMMIER, responsable du Centre d'Administration fraîchement nommé.

Voici, comment on traite un handicapé, chez SFR.

 

Même à ce niveau, il aura fallu huit mois pour me faire installer le poste de travail, après la première visite, qui avait eu lieu deux ans après mon retour. La société de l'Ergographe pour installer le poste demandait un délai maximal de trois semaines après la commande.

Le 30 janvier 2007, j'ai envoyé à la Direction Générale, la Mission handicap, et à plus de 300 salariés mon incompréhension devant autant de répressions sans motif, Bilan de fin d'année avec des notes humiliantes, suivi d'une sanction disciplinaire. Faisant suite au refus de me faire évoluer. Aucune réaction, ils étaient tous calme, ils attendaient patiemment mon départ.

 Nota : SFR se plaint de ne pas trouver les compétences, voire un autre rapport commandé au cabinet TH conseil, toujours payé par SFR :

http://www.arpejeh.com/documents/Dossier_de_presse_Arpejeh_octobre08.pdf

En totale contradiction avec ce rapport, pourquoi rechercher des handicapés, alors que ceux présents sont licenciés. J'avais pourtant un métier, bien noté, motivé, donc, a priori, pas de souci, mais mon âge était un handicap pour SFR.

 Ce rapport favorable en mettant en avant certains critères bien choisis permet à SFR de n'embaucher que 1.5 % à 2 % de handicapés depuis 2003. Ainsi on essaie de se dédouaner en payant le moins de pénalités possible.

Un autre cas, et combien d'autres :

Un handicapé Ingénieur, B. Mechenene, lui non plus on ne lui a pas donné sa chance. Sa société racheté par VIVENDI dans les années folles, suivi ensuite par la quasi-faillite, a été mis à la rue comme des milieux d'autres. SFR anciennement SFR cegetel n'a pas voulu le reprendre dans son ancien métier, alors que SFR avait repris l'activité qu'il avait développée auparavant dans son ancienne société.

Voire le témoignage de ce salarié :

http://informations.handicap.fr/art-emploi-formation-39-1434.php

Conclusion : Nous venons de voir, qu'SFR faisait le strict minimum pour le handicap en interne. Il montrait à l'extérieur qu'il était très engagé, qu'il faisait toujours plus que la loi ne le dicté , aidé en cela par la pub à travers les médias, pour faire illusion.1.900 salariés avaient été vendus à un sous traitant, dont environ une cinquantaine de handicapés. Difficile de savoir, aucun média n'en a parlé, ni même les syndicats. Mais apparemment, un gros turn-over a lieu au niveau du handicap, on embauche, on licencie, des personnes qui ont déjà des difficultés, SFR à l'air de les manier à la légére.

SFR, a encore du chemin à faire avant qu'il puisse vraiment prendre en charge des salariés, aprés un accident de travail dans son entreprise. En 2007, sa politique était de faire partir les plus agés, handicapé ou pas. 

Pourtant, depuis 1997, SFR répond aux besoins spécifiques des personnes handicapées, une incohérence de plus. Mon témoignage, prouve le contraire.