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Le matériel informatique et les télécoms
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3 février 2014

En Appel contre SFR , j'ai été débouté, la lutte continue !

 Un travail à la chaîne pour les juges, convoqué pour 9h, "vous avez 10 minutes". Je suis passé en début d'après-midi.

 En début d’après-midi, il a  été demandé aux plaignants restants "soyez bref", la salle d'audience devait être rendue pour 13h 30, donc, une plaidoirie pour chacun des Avocats de cinq minutes environ, sinon l'audience serait automatiquement reportée pour les derniers.

Je ne me faisais pas d'illusion, en si peu de temps, il était difficile d'apprécier une situation.

La Cour d'appel a suivi les Prud'hommes, et une fois de plus les mails de l'élu CGT, Nicolas de Brabant, et de la secrétaire du CHSCT, madame Hélène PAPILLON, qui était censée être des personnes intègres, a retenu toute l'attention.

Mon Accident de Travail en mission, apparemment non déclaré, passe allègrement en simple accident de la circulation.

"Attendu que monsieur Thery a été placé en arrêt de travail du 16 mai 2001, suite à un accident de la circulation après une journée de travail."

  La Cour d'Appel n'avait donc rien à reprocher à SFR qui s'est comporté en "employeur modèle", en m'ayant apporté toute l'aide nécessaire pour travailler dans des conditions optimales.

"Attendu que les mi-temps thérapeutiques prescrits ont tous été respectés par l'employeur", sans ouvrir mon Dossier médical, pourtant agrémenté de nombreux arrêts de travail.

L'accord sur les conditions de vie professionnelle du 1er octobre 2003 a été mis en avant :

"Attendu qu'au sein du groupe Cegetel, existe un accord sur les conditions de vie professionnelle du 1er octobre 2003, portant notamment sur le stress, le harcèlement, l'aménagement des conditions de travail avec comme acteurs, le médecin du travail, le CHSCT avec la coordination de la mission handicap, les délégués du personnel, un médiateur".

SFR a signé un accord, donc, a priori, pour la justice,il le respecte bien. Ce que je démontre à travers mon blogue, avec de nombreux exemples. SFR  se contente de signer des accords pour être en conformité avec la loi, de toute façon il n’y a aucun contrôle, et les syndicats, chez SFR, ne le dénoncerons que timidement en interne.

On s'aperçoit ici, que dans mon blogue, je dénonce l'attitude de certains personnages qui étaient en cheville avec la direction, uniquement proche de mon service,.

Monsieur Nicolas De BRABANT était devenu un expert en communication, jeune syndicaliste de moins de quarante ans, ancien de France Télécom. Il maniait à merveille la langue de bois, un vrai moulin à vent, il savait mettre en confiance et vous faire parler pour ensuite rapporter à la direction. Alors qu'il me donnait des éléments rassurants, par téléphone, le 30 juin, et le 07 juillet,  pour me trahir le 3 août, pour me dénigrer par mail à l'ensemble des représentants du personnel, voici un bel exemple ci-dessous, de la mentalité de ce syndicaliste, de chez SFR.

Que d'ailleurs

Cette madame, Hélène Papillon, secrétaire du CHSCT, qui ne s'est jamais souciée de mes difficultés au travail, apparaît dans les mails comme une mère qui voulait sauver son enfant.

Que madame Avice

Ce Monsieur Avice, un ancien jeune manager avec qui je n'ai jamais eu de différends, on ne pouvait se fier à personne dans cette entreprise, lui aussi son mail a été versé au débat, un mail diffamant, incisif. Il faut rappeler que ce mail a été rédigé suite à un piège que l'on m'avait tendu (voire mon blogue).

Cet accord du 01 octobre 2003, qui donnait bonne conscience à SFR,  avait été mis en avant par l'adversaire

Accord 01-10-2003

Il  avait été décrié dans les médias et surtout incompris par le syndicat majoritaire de SFR.

Unsa

"En cours d'exécution du contrat de travail, monsieur Thery n'a évoqué ni discrimination, ni harcèlement dont il aurait été victime" (propos de l'adversaire repris intégralement par la Cour d'Appel).

Dans mes Conclusions, on trouve :

Dans un courrier recommandé, envoyé au Directeur des Opérations, ainsi qu'à la Responsable Handicap, le 16 septembre 2005.

Duc

Après ce mail, monsieur Palfi ne sait pas comporter en vrai chef d'entreprise, au contraire il s'est acharné avec l'aide de ses managers pour me "traîner dans la boue", joué avec ma santé et me faire partir. 

La Cour d'appel n'a pas eu le temps de lire mon dossier, et a suivi à 100 % SFR dans ses Conclusions.

Mais je suis confiant, la ficelle est trop grosse.

La bataille sera donc longue, il me reste encore deux cartes à jouer, la Cour de cassation, et la Cour Européenne de justice, pour dénoncer les agissements de cette entreprise.

 J'aurais environ 70 ans, SFR n'existera certainement plus, SFR a mangé son pain blanc, il aura entre-temps été revendu, et une grande partie des salariés à la rue.

 Les responsables de mon mal-être, la DRH et le DTR avaient été priés de quitter SFR depuis plusieurs années, la secrétaire est partie tranquillement en retraite, mais ils auront toujours avec eux,  leurs consciences.

J'essaierai de prouver ma bonne foi, contre ses jeunes cadres en pleine santé, mais des jeunes cadres qui vieillissent, bientôt sur la sellette eux aussi, qui ont tout fait pour me dénigrer de la sorte, pour toucher une bonne prime en récompense. J'ai failli me faire tuer, et je suis ressorti handicapé de cette mission. Et mes responsables ont profité de cet état de fait pour essayer de faire l'économie d'un poste. Je me battrais contre ce géant au pied d'argile, que l'on nomme encore SFR.

Un accident, dû à un chauffard, cela en mission. Au bout du compte, en remerciement, une vie brisée par des responsables sans scrupules, et passé en simple accident de la circulation par la Cour d'Appel.

Et des tracasseries à ne plus en finir. Mais avant, rien n'avait été facile, la première convocation aux Prud'hommes a été reportée, pour une raison, qui m'échappe, mon Conseil avait oublié d'envoyer les conclusions à SFR malgré mes relances, ce fut malgré tout fait la vielle de la comparution, qui a été reportée. J'avais ensuite changé de Conseil.

Deuxième convocation aux Prud'hommes, cette fois c'était au tour de SFR de nous envoyer les conclusions à la dernière minute. 

Le DTR et la DRH avaient pu soudoyer l'ensemble des institutions, qui auraient pu me sortir de l'ornière.

En sachant que les Prud'hommes sont composés de deux conseillers salariés et deux conseillers employeurs, et que les Conclusions de SFR mettaient en avant les syndicats, et la secrétaire du CHSCT, madame Hélène PAPILLON. Celle-ci avait profité de la notoriété du CHSCT,  pour intérêt personnel, pour faire plaisir à la direction en mettant en avant un diagnostic farfelu. En effet d'après ses dires, avec l'expertise en moins de cinq minutes par téléphone avec son médecin généraliste, que j'étais porteur d'une maladie incurable, qui venait de ce fait, étayer les dires de Monsieur Nicolas De Brabant, en semant ainsi un poison, qui n'avait d'autre but que de semer le trouble dans les esprits, pour mieux me marginaliser.

Comment peut-on prendre en compte une telle ignominie.

Ce raisonnement stupide avait convaincu les délégués du personnel à l'unanimité, et avait aussi emporté la faveur des Prud'hommes, puis de la Cour d'Appel.

Hélene maladie

Une honte pour SFR, se permettant d'employer tous les moyens pour arriver à ses fins.

Les Prud'hommes ont été convaincus par ces délégués censés être intègres, alors qu' ils étaient aux ordres de la direction, et j'ai été débouté.

Avant mon accident en mission, j'étais un homme heureux,  j'aimais mon travail, j'étais bien noté, sportif et en très bonne santé.

L'accident, à mon retour, ils pensaient retrouver  une épave, et m'ont dirigé dans une voie de garage,  ils m'ont contraint à être sédentaires, (taxi, ascenseur, position assise, ascenseur, taxi) et mal installé avec un bureau non adapté, dans ces conditions je ne pouvais plus m'en sortir, en me forçant à ne plus bouger.

 Les consignes avaient été données dans ce sens au médecin du travail. La décision avait été prise six mois auparavant, par monsieur Vincent BAUMIER, le premier DTR qui voulait faire des économies en profitant de mon état de faiblesse, et j'avais 55 ans, l'âge fatidique, salariés en voie d'extinction chez SFR.

 

Beaumier

 

En très peu de temps, on m'avait marginalisé, en me mettant au départ des notes les plus basses, le bonnet d'âne de la classe.

On m'avait gardé mon intitulé de poste, en me mettant dans un poste de début de carrière, en me suppriment des primes. On pourrait prendre l’ exemple, en étant chef d'atelier dans un garage, on vous met à faire des vidanges à longueur de journée avec de vieilles clés.

J'étais devenu un malade, un homme à abattre, sur la seule volonté d'un homme, uniquement pour faire des économies, et de toucher une bonne prime. Et pour les délégués, de défendent avant tout leurs acquis. Du donnant, donnant. S'ils suivent les consignes, ils ont l'assurance de pouvoir vivre tranquillement, avec une bonne situation.

Procés verbal

  • A commencer par les deux syndicalistes, un élu CFDT, Christophe BOSWOUERS, et son concurrent, élu CGT, Nicolas De Brabant, ceux qui étaient censés défendre mes droits face à mes responsables. Ceux-ci, après avoir préparé le montage avec la DRH, et le DTR, se sont vu remercier, avec un an de formation pour devenir ingénieur, avec un poste à la clé, et une bonne prime de départ pour garder le silence, ils jouissent aujourd'hui tous les deux d'une brillante carrière.
  • L'ancienne secrétaire de Direction, Hélène PAPILLON, débarquée par le nouvel entrant, ce jeune Directeur Technique Régional, Vincent BAUMIER, qui m'avait dans le même temps supprimé mon poste. Celle-ci c'était raccroché aux branches et récupéré par un syndicat, elle fut ensuite élue secrétaire du CHSCT. Elle a pu ensuite refaire surface, grâce à ses bons et loyaux services envers le second Directeur Technique Régional, Christophe PALFI.
  • La Mission Handicap, qui apparemment à fourni, elle aussi, des informations diffamatoires.
  • Et le dernier, pas des moindres, le Médiateur, Directeur Responsabilité & Innovation sociale, Benjamin BLAVIER, qui a pu court-circuiter la Mission Handicap, et qui m'a empêché d'évoluer, et de m'épanouir à nouveau, en me laissant dans les griffes de mes anciens managers.
  • Mon ancien manager, Alexandre Avice, j'avais pensé que celui-ci était loyal, il était au contraire, un faux jeton.  

Ces dans cette ambiance que j'ai pu tenir trois ans et demi, je pensais pouvoir résister, mais l'épuisement faisait son apparition, et j'ignorais que pendant ce temps tout ce petit monde, sans état d'âme, chacun dans son coin, avait pour mission de me déstabiliser, pour ensuite me faire quitter l'entreprise.

 La médecine du travail m'a en quelque sorte sauvé la vie, en me passant Inapte, en m'empêchant de sombrer dans un mot à la mode, le burn-out.

SFR fait partie du lobby du handicap, son carnet d'adresses est important, les portes lui sont grandes ouvertes, il se permet donc de faire ce qu'il veut.

Il est encore temps avec retard, de souhaiter ses vœux, à ces jeunes "cadres dynamiques", qu’ils subissent dans leur carrière le même châtiment qu'ils m'ont fait subir, ils auront au moins, la santé en plus.

Un mois après mon licenciement, 1.900 salariés avaient été jetés à leur tour, en moins de trois mois après l'annonce par mail. La santé financière de SFR était au plus haute. Ce n'était pas Free qui faisait de l'ombre à SFR, à cette époque, mais les actionnaires.

Seule la radio, et quelques journaux ont relayé l'information, la télévision que quelques secondes. Les syndicats de SFR ont vite tourné la page, laissant leurs anciens collègues dans la détresse. Ainsi, SFR avec ses syndicats triés sur le volet peut se séparer de milliers de salariés, sans bruit, et dans l'indifférence totale.

L'affaire des 1.900 salariés ex SFR en est l'illustration, l'argent est roi avec ses milliards contre des salariés pour certains sans emploi,  SFR après les audiences ne reste pas inactif, le rendu de la Cour de Cassation pour fin novembre sur la "Collusion frauduleuse" a été repoussé.

 SFR par tous les moyens, en douce essai de faire traîner les affaires pour essayer de les faire enterrer, et ainsi a pu faire sa Pub pour les fêtes de noël, sur la 4G et sa Box sur tous les médias, sans être perturbé

Je voudrais être un citoyen pour dénoncer des pratiques contraires à l'éthique, aux droits de l'homme, contraire au code du travail, ainsi qu'à la publicité que l'on retrouve sur Internet, chez un acteur-phare du monde du handicap.

Certains syndicats de SFR sont très très loin de ressembler à ces quelques emblèmes qui défendent corps et âme les salariés dans les entreprises en vrai difficulté

Une petite partie de mon histoire, sur mon blogue :

http://telecominfo.canalblog.com/archives/2013/11/15/28430204.html

 

Bonne lecture.

Pour parfaire votre information sur SFR, et ses méthodes qui laissent sur le carreau des milliers de salariés dans la détresse, un délégué CFDT a fait un livre qui démontre le fonctionnement interne de SFR, en entrant dans les coulisses, qui interroge sur les pratiques sociales et économiques ...

Sur le site http://sfr-lelivre.jimdo.com/

  : Procès contre SFR & Téléperformance : nouvelle manœuvre d'SFR qui obtient auprès de la Cour de Cassation la jonction des affaires de Poitiers et Toulouse. Conséquence : report de l'arrêt courant 1er semestre 2014. SFR joue le tout pour le tout !

Un autre blogue, encore des anciens salariés SFR dans la détresse, sur "Le Bog Telecoms":

http://telecoms.zeblog.com/

 

Un autre site très intéressant, sur les avantages consentis à SFR-VIVENDI, mais aussi à ses centaines de salariés qui se battent dans l'ombre :

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/vivendi-sfr-doit-rembourser-les-3-8-milliards-d-euros-d-avantage-fiscal

 

 

 

 

 

 

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