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Le matériel informatique et les télécoms
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14 novembre 2012

Un senior-handicapé, viré de SFR, avec l’aide des Institutions Représentatives du personnel, de Lyon

Mon parcours du combattant après un Accident du Travail, chez SFR.

J'étais un homme sportif, et entreprenant, j'avais toujours été passionné par mon travail, j'étais bien noté, j'avais 52 ans, un Accident du Travail est survenu, le 16 mai 2001, me passant dans la catégorie des handicapés, qui allait me changer radicalement de vie.

                                    Capture2

Je voudrais profiter du débat sur la négociation sur l'emploi, et de la Semaine du handicap du 12 au 16 novembre 2012, pour soumettre un cas d'école, et exposer l'exemplarité d'une société citoyenne, qui a été dirigé par le PDG sortant, Frank ESSER un vétéran qui a toujours défendu la cause du handicap, action entreprise depuis 1997 chez SFR.

Avant tout, je voudrais signaler que je travaillais dans un contexte particulier, et qui c'est traduit par la suite, par des suicides, dans les mêmes conditions que chez France Telecom    

http://telecominfo.canalblog.com/archives/2014/03/05/29368755.html

 

Voir aussi, sfr-le-scandaleux-comportement-des-representants-du-personnel, sur MEDIAPART

http://blogs.mediapart.fr/blog/freeday/090714/sfr-le-scandaleux-comportement-des-representants-du-personnel-0

 

Celui-ci a siégé au comité du Medef, Président de la Fondation SFR pour l'égalité des chances, Administrateur et Personnalité qualifiée à l'IMS (pour la démarche d'Engagements Sociétal), ARPEJEH (pour jeunes Eléves Handicapés) représenté par son DG RH, et SFR est représenté dans une multitude de structures pour valoriser le handicap ...

SFR en interne a toute la panoplie d'Accords dans son répertoire, sur le Handicap, sur le stress, les Conditions de travail, la GPEC ...

SFR pour renforcer sa notoriété, avait créé un Code Ethique, un engagement fort avec cinq Valeurs (30 novembre 2006), obtenu d'innombrables Trophées, dont Trophée handicap et citoyenneté (avril 2004), des Oscars, Charte de la diversité (mars 2007), Le 10 juillet 2009, la chaire Management & Diversité se sont enrichi d'un cinquième partenaire, SFR(...)La troisième promotion du certificat Management & Diversité entame sa formation.

 Label Diversité (2010) (Remise du Label Diversité : La CGT n'a pas participé !), et biensûr sans oublié la récomponsence suprême pour Frank ESSER, la Légion d'Honneur élevé au grade de Chevalier (juillet 2007) ...

Voici une toute petite partie de mon histoire :

Histoire vécut par des dizaines de milliers de salariés licencié et laissé dans le désarroi, alors que les chefs d'entreprises, eux parfois après avoir pris de mauvaises décisions, sont remerciés, et partent sans problème avec les poches pleines, et un bon carnet d'adresses.

Etant privé de liberté, j'ai mis une partie de mon temps à contribution pour instruire  mon dossier dans l'espoir de faire condamner SFR comme il le mérite, malheureusement, j’ai été débouté, mais pas sanctionné.

Je voudrais conter plus de 10 ans de vie de calvaire, dont trois ans et demi à l'intérieur des locaux de SFR. Je voudrais qu'un jour ces responsables, et ces actionnaires prennent conscience du mal qu'il fond subir à leurs "esclaves du 21 éme siècle". Aux familles mit à la rue, à des handicapés maltraités, pour le seul plaisir personnel, pour toucher une bonne prime, et leur carrière pour certains, et pour d'autres se prélasser dans leurs belles résidence secondaire, leurs yots de luxe, ...

Cette histoire invraisemblable, dans cette société citoyenne, une référence en matière de handicap n'aurait pas été crédible aux yeux de mes interlocuteurs. J'ai préféré garder patience, et attendre le rendu du jugement, et pouvoir argumenter les Conclusions de SFR.

Le point de départ, avec la volonté de me marginaliser :

A mon retour, le 01 octobre 2003, deux ans et demi plus tard, après m'avoir supprimé mon poste, on m'a dirigé vers le placard, en me proposant d'office un poste de début de carrière, sans l'aval de la Mission Handicap, et de la Médecine du travail. 

L'accord handicap n'a pas été respecté (extrait de l'accord, signé le 14 juin 2002). 

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De plus, un Plan d'Accompagnement RH & d'Evolution 2000-2003 (document de 48 pages), avait été mis en place avec l'aide d'un Cabinet extérieur. Je n'étais pas concerné, mais nous avions la possibilité d'adhérer. J'ai donc passé le premier entretien avec mon manager, le 07 novembre 2000. Tous mes collègues, plus jeunes que moi, ont profité de cette opportunité pour évoluer.  Là aussi, avec "cynisme" mon ancien responsable, dans un petit fascicule, donnait des interviews.

Pourquoi ce responsable a-t-il préféré me sacrifier, j’ai failli me faire tuer pour son service, sans aucune estime, il m'a jeté comme un Kleenex.

Le point de vue et des extraits de Jean-Michel Tréhin. :

  • · « Prendre un nouveau départ, c’est évidemment un challenge, mais

c’est aussi un tremplin vers de nouvelles opportunités professionnelles… »

  • · « Le RRH et moi-même nous nous assurions que tout était prêt pour les

accueillir dans leurs nouveaux services. ».

  • · « que chacun ait un projet cohérent et constructif, qu’il trouve une voie qui lui plaise
  • · « le suivi de chacun de mes collaborateurs m’ont évidemment demandé du temps

Le point de vue et des extraits Olivier D., chef de projet RH:

  • · « Les repositionnements ont «été synonymes de réelles évolutions professionnelles
  • · « Que diriez-vous aux collaborateurs qui ne se sont pas encore repositionnés ? Nous avons toujours tenu nos promesses, …de plein droit jusqu’au 31/12/2003. »

Le point de vue et des extraits de Catherine D., Responsable du projet, chez Econova.

  • · « Il est vrai que la démarche de Cegetel* est assez unique en son genre : d’abord parce qu’elle vise le maintien de tous les collaborateurs, propose un dispositif d’accompagnement sur mesure »
  • · Toutes les pistes ont été explorées, tous les cas de figure ont été envisagés dans le moindre détail et adapté selon la situation de chacun »

Ces extraits me donnent envie de vomir, je voudrais que ces responsables puissent justifier d'un tel comportement à mon égard, en me mettant délibérément de côté ?

Ce Plan RH m'est passé complètement sous le nez, j'ai retrouvé des documents beaucoup plus tard, n'ayant pas retrouvé mon bureau à mon retour, en rendant mon PC portable, mes données personnelles avaient été perdues.

                                        Capture4

Le premier jour, rien n'avait été prévu, l'accueil a été très basique, j'ai été pris en main directement par un jeune manager, qui ne m'a jamais quitté des yeux. On m'a démontré dès les premières semaines que j'étais un salarié handicapant, et inculte dans le domaine du professionnel. Avec un bilan de l'année, où évaluation  au même titre que mes collègues, sur mes trois premiers mois en mi-temps thérapeutique, avec une notation très basse, et humiliante.

A peine arrivée j'étais déjà en compétition avec mes jeunes collègues. Le plus grave, on me faisait rater mon nouveau départ, mais voulu, qui allait avoir une incidence sur mon évolution professionnelle, les augmentations, les primes, mais aurait dû a contrario me faire bénéficier d'une formation ...

Alors que je n'étais pas encore installé, j'ai eu des notes décevantes, approuvé par mon N+2. Ce qui m'a choqué, pourquoi m'avoir fait passer un bilan sur trois mois de mi-temps thérapeutique. Cela n'avait aucun sens, d'autant plus que je n'avais en cette fin d'année 2003, pas d'objectif clair, livré à moi-même, sans remise à niveau, ni formation, mon manager était trop occupé à atteindre ses propres objectifs 2003.

Dès le départ, on m'a mis dans une position d'échec, et affaiblit aux yeux de mes jeunes collègues qui avaient de l'ancienneté dans leur travail.

Dans cette même période, j'ai dû faire appel aux délégués du personnel pour avoir un poste de travail attitré.

Le jeune DTR* (Directeur Technique Régional), Vincent BAUMIER, n'avait apparemment pas apprécié la venue des représentants du Personnel, si j'en juge par sa réaction. Il m'avait donc convoqué, ce n'a été que brimades, (avril 2004), voici un exemple, " je vais te dire une chose qui va te faire mal : "d'après tes responsables, tu n'es pas fait pour ce travail ! (Mon manager et mon N+2), ", et un élu CFDT, m'a rapporté ce message entre autres, de la part de "ce jeune Loup" : "si tu as envie de travailler, tu reviens à plein temps". Ces propos relatés dans des courriers internes n'ont jamais été démentis par l'auteur. Mais aucune formation ne m'a été dispensée pour me faire évoluer, je n'avais plus aucune autonomie, ce n'était que mes premiers mois de reprise, à mi-temps thérapeutique.

Ce premier DTR Vincent BAUMIER, un côté humain pas très prononcé, et sans âme, qui n'aimait pas les "Canards Boiteux", suite à plusieurs courriers a voulu ensuite se justifier, avant que les experts ne se prononcent, il me considérait déjà comme "fichu". Il avait décrété, en coordination après la sollicitation de mon nouveau manager, Franck Farge, puis de mon responsable de l'époque, d'alléger le service, de me virer de mon poste, et "de me clouer" à mon siège, bien avant ma reprise. Donc sans l'aval du Médecin du travail, et de la Mission Handicap. La vue de la voiture dans laquelle j'ai été désincarcéré, après un choc frontal, a-t-elle influencé cette décision ?

                                            Capture5

Voilà ce que me disait, Monsieur Vincent Baumier dans une de ses réponses, le 17 juin 2004. 

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Je n'avais pas décidé de reprendre la conduite, début 2004, j'avais toujours des soins, et j'avais trop de problèmes à régler, et l'accident m'avait refroidi. Mon responsable de l'époque m'avait demandé de revenir rapidement, "SFR n'embauche plus, sinon ce sera PARIS", il m'avait mis la pression, alors que pendant mon activité des dizaines de salariés ont été mutées vers Lyon. Le Chirurgien m'avait refusé ma reprise, pour lui, "il était encore trop tôt", c'est mon Médecin traitant qui a pu me mettre en mi-temps thérapeutique.

C'est le mot économie qui l'avait emporté sur le mot humain, par mes responsables !

Reprendre mon poste, avec une voiture de société adaptée, m'aurait permis de remettre le pied à l'étrier, de rebondir, et de reprendre confiance. Donc pour les déplacements fréquents" ce droit de véto ne tient pas.

Ce médecin du travail avait-il le droit de m'imposer d'être sédentaire alors que ma vie professionnelle par choix m'avait amené à me déplacer toute ma vie. Du fauteuil roulant, ensuite les cannes qui m'ont aidé à déambuler, pour enfin retrouver la marche à mon arrivée au travail. Aucune chance ne m'a été donnée. SFR se targue des recommandations de la Médecine du travail, mais c'est mon ancien service, le 18 avril 2003, qui a mis le Médecin du travail devant le fait accompli, le 01 octobre 2003.

Question : la Médecine du travail, payée par l'entreprise, n'est-elle pas influencée par la DRH, comme cela "Entretient de 2 h avec le salarié, suite aux courriers (joints) de la RH et de la direction, inquiets de son état psychologique" (page 14). Qui faisait suite à un courrier recommandé à la Direction Générale sur mes conditions de travail.

Le travail en hauteur ci-dessous n'est qu'un alibi de plus, en effet le travail en hauteur n'est pas un impératif, un aménagement de poste aurait été possible. Tout comme m'empêcher de rouler toute l'année, au motif que je n'ai pas de chaîne à neige dans le coffre de ma voiture, serait une aberration.

J'ai eu à me servir de mes équipements lors de mes stages, uniquement !

Voici mon emploi du temps, et la mauvaise foi de ces responsables, pendant les six mois avant l'accident, on peut s'apercevoir que les déplacements ne représenter qu'à peine un quart de mon temps de travail, alors pendant mes six mois de mi-temps thérapeutique, il y avait bien un moyen d'aménager ce poste, rien n'a été tenté.

Il faut savoir aussi, que dans le planning pour l'année 2003, dans mon ancien service, il y avait une personne en trop dans l'équipe, par rapport au nombre de postes affectées.

J'avais annoncé ma volonté de reprendre rapidement mon travail, un mois plus tard, mon poste avait été supprimé.

                                         Capture7

Chez SFR la langue de bois est adaptée à chaque situation, mais il m'avait appris que ma carrière professionnelle a été brisée, à cause de mon handicap :

-          "Si tu étais encore physiquement capable de travailler en hauteur, tu occuperais vraisemblablement toujours ton poste de support, comme tes autres collègues".

-          "Que tu le crois ou non, plus de six mois avant la date de ton retour, ton management et moi-même t'ont réservé un poste vacant à l'exploitation pour que tu aies un travail adapté à ton état de santé dès ton retour. Cela est aisément vérifiable".

-          "Certains, dont je suis, ont essayé de t'aider, en t'aménageant un travail purement intellectuel pour pallier ton handicap physique".         

Après trois ans et demi de lutte interne, SFR est arrivée à m'expulser, et à m'envoyer à l'ANPE.

 

Seconde partie : les Prud'hommes.

J'aurais voulu porter plainte, pour comprendre, et faire punir les organisateurs de mon mal-être. L'affaire de Tristane BANON m'a fait prendre conscience que j'avais perdu trop de temps, j'avais en tête cinq ans. Trois ans, ce qui permet de mettre rapidement les prédateurs à l'abri.

Ci-dessous les arguments pour la défense de SFR l'ayant accusé de "harcèlement et Discrimination", aux prud'hommes de Lyon.

Le Conseil de SFR rappel :

                                          Capture10

SFR a une attitude déconcertante, le CHSCT vient de fêter ses 30 ans et SFR toujours première entreprise en matière d'innovation sociale, (voir ci-dessous dans ces pages), met en avant son CHSCT de Centre-Est devant les Prud'hommes de Lyon, avec un pouvoir supplémentaire sur la santé au travail. Conseiller, et aider la direction à faire licencier un senior-handicapé, fait maison, en l'accusant de malade mental, et de harcèlement. J’ai été profondément blessé par ces accusations.

Je suis révolté, en plus des trois ans et demi d'enfer, je ne peux accepter une telle trahison, de ces Institutions Représentatives du Personnel, ils n'ont ni foi, ni loi, et aucune éthique !

Incompréhensible, des élus sensés, vous aidez, joue le double jeu.

Sur 49 conclusions transmises que quelques jours avant l'audience, pour essayer une fois de plus de reporter l'affaire, qui n'ont donc pas été exploités pour ma défense, seuls les arguments à charge se trouvent ci-dessous, avec mes commentaires pour essayer de clarifier la compréhension.

Je tiens à dénoncer "la vindicte" d'une partie de ceux qui ont participé à mon éviction, et surtout qui s est retrouvée piégée ici, avec des mails diffamatoires, pour me chasser de l'entreprise. J'ignorais leur participation, non pas des mails de salariés, mais des élus qui constituent 90 % du dossier à charge de l'adversaire, je ne fais qu'un constat. 

                                           Capture12

J'ai demandé à cet élus CFDT, Christophe BOSWOUERS, par lettre recommandée, des explications au sujet de ses propos à la direction, qui ce serait tenu entre 2004 et 2005. Celui-ci n'a pas daigné me répondre, et n'a donc pas démenti. Je trouve son silence incompréhensible, puisqu'il a quitté cette société. Il préférait me laisser accuser alors que je lui ai fait confiance pendant deux ans, pour essayer de régler des problèmes matériels.

Mais des paroles qui vont permettre ensuite de monter un dossier.

Nota : à sa décharge, celui-ci a subi de fortes pressions pour quitter SFR, et a enterré mon dossier, fin 2005, il en a été de même pour le second élu.

Les problèmes évoqués avec celui-ci à partir de 2005 concernaient mes outils, et en particulier mais PC (il n'est jamais venu constater sur place, il s'en est tenu aux affirmations de la DRH).

                                           Capture13

En effet, de juillet 2004 à avril 2006, j'étais doté de deux Pc sorties d'usine en 2000-2001, dont l'un était avec la configuration de base c'est-à-dire 256 Mo de mémoire vive et le second avec 512 Mo, depuis février 2005, avec un écran cathodique pour l'un, jusqu'à mon licenciement, qui servaient auparavant à faire de la consultation de fichiers.

Voyant leur entreprise de déstabilisation échouer courant 2006 avec les PC, la direction Centre-Est avait changé apparemment de méthode, en faisant appel à des "videurs internes", suite dans les mails ci-dessous.

Ci dessous le baromètre interne tnssofres :

 

                                        Capture14

Mon commentaire : dans ce paragraphe, on voit apparaître "climat psychologique s'est nettement dégradé", et le sondage, tnssofres, entre 2006 et 2007, 69 % de salariés stressés, l'âge moyen était de 36 ans, j'avais 57 ans, avec une DRH pas très populaire.

Question ambiguë, Assez rarement, au lieu d'Assez souvent, en vert pâle ? 

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C'est à partir de ce mot magique, "état psychologique" qu'un dossier a été monté, avec le DTR*, la DRH, et la secrétaire du CHSCT.

Il faut savoir qu'à l'époque de ces mails, j'avais été arrêté sur les conseils de la médecine du Travail par mon médecin traitant, début juin 2006, avec reprise, le 22 novembre 2006. Arrêt dû à mes conditions de travail, tout cela payé avec l'argent de la Sécurité Sociale ou des contribuables.

Nota : non pas pour une dépression. Dans mon dossier médical, j'ai trouvé entr'autre cette mention.

                                      Capture18

J'ai envoyé un courrier recommandé au président de la République, un SOS en quelque sorte, à Jacques Chirac, le 15 juin 2006. Celui-ci avait fait du handicap l'une des trois priorités de son septennat, et à Gérard LARCHER Ministre délégué à l’Emploi et au Travail, qui venait de présenter le plan senior. Pour faire pression j'avais mis en copie les deux PDG, et j'avais joint ma lettre recommandée du 26 décembre 2005, que j'avais envoyée à la Direction Générale : 

                                          Capture19

Tous ces courriers se sont soldés par un coup d'épée dans l'eau !

Mais il se pourrait que ma lettre ait mis la pression sur la direction de Lyon, car à ce moment-là, il y avait eu une certaine effervescence, que j'ignorais.

Certains de ces mails ci-dessous ne sont que diffamation.

Mail de la DRH, au DTR* (Directeur Technique Régional). 

Capture22

Nota : il faut savoir qu'en avril 2006, j'ai refusé un "Départ Volontaire (forcé)", après avoir dénoncé mes conditions de travail à la Direction Générale, pour la seconde fois, un mail similaire évoquant ma mauvaise intégration avait été envoyé, le 31 mai 2004, et cette direction lyonnaise n'a pas dû tout apprécié.

Cette DRH, Christine AOBADIA, m'avait envoyé à la médecine du travail, le 22 février 2006 pour me faire psychanalyser, avec comme support, mon rapport envoyé à la Direction Générale, avec cette annotation que j'ai retrouvée dans mon dossier médical "Entretient de 2 h avec le salarié, suite aux courriers (joints) de la RH et de la direction, inquiets de son état psychologique".

Nota : dans une synthèse de mon dossier médical, envoyé au Docteur Ph. DAVEZIES, qui m'a reçu en consultation, on ne voit nullement apparaître le mot" psychologique", un extrait : 

Capture23

Le 30 juin 2006, j'avais appelé l'élu CGT, Nicolas De Brabant, qui suivait mon dossier, une conversation d'une demi-heure environ, s'en est suivi. Une conversation franche et sans détours. Il m'avait annoncé, qu'il me négociait un "Départ Volontaire", que j'ai à nouveau refusé. Ensuite, il m'a affirmé, je vais mettre la pression pour que tu quittes ce bureau", qu'il envoyait les mails en copie à tous les élus, qu'il allait écrire à PALFI" je m'oppose à ce que Claude revienne pas dans son service".

Je lui avais demandé de m'aider à me trouver un nouveau poste, dont un des six qui venaient d'être créés et qui étaient la suite logique de mon précédent emploi, ce poste n'avait rien de physique et était comme l'ancien adapté à mon état, qui avait été refusé en moins de deux minutes en avril 2006, par le DTR* Monsieur Christophe PALFI., "non ce poste ne sera pas aménagé !"

Cet élu m'avait donc rassuré. 

Premier mail de l'élu CGT, qui a secondé l'élu CFDT, qui s'adresse à l'ensemble du CHSCT, et la Chargé d'étude mission handicap.

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Dans cette seconde partie "Claude est en arrêt-maladie depuis deux mois pour dépression" : non, pour tension artérielle élevée !

Je pensais que cet élu avait une éthique, ancien de France Télécom, ces propos dans ce mail, m'ont profondément choqué. j'ai peine à croire du ton employé dans ce mail et que ces mots infamants proviennent de celui-ci.

Je n'avais aucune raison d'en vouloir à mes collègues, ils n'y sont pour rien, tout simplement il ne connaissait pas mes problèmes, et nous ne faisions pas tous la même tâche. Par contre, mes managers ont été déclassés et sont devenus mes "collègues", le différend se portait sur l'un d'eux.

Je pense que ce mail n'est autre qu'un montage, ce décalage m'interpelle, (mail ci-dessus) et la seconde partie du contenu est accusatrice et virulente à mon égard, lui seul peut lever le doute, et apporter des précisions.

Second mail de l'élu CGT, une heure plus tard, qui s'adresse à la DRH, copie au DTR, son collègue CGT, et la Chargé d'étude mission handicap.

Capture58

Son mail est ici plus cohérent, mais pourquoi se double langage, ici

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et ci dessous

Capture25     

Le 07 août 2006, une nouvelle conversation téléphonique d'une demi-heure environ, pour m'annoncer cette fois-ci qu'il n'avait rien obtenu. Qu'il était en réelle opposition avec la direction. Qu'il envisageait de quitter SFR. Il m'avait annoncé qu'il partait en congé et qu'il rentrait le 28 août 2006.

Je suis donc revenu à mi-temps thérapeutique à mon poste de travail, rien n'avait effectivement changé entre-temps.

Le 11 août 2006, ma visite médicale de reprise, le Médecin du travail :

Capture26 

Avis : Apte à la reprise à son poste à mi-temps thérapeutique pendant trois mois, en évitant le stress et en respectant le calme (sous suivi médical) sera revu à l'issue du mi temps.

En plus, il avait rédigé un courrier à mon médecin traitant en expliquant le pourquoi : "afin de lui permettre une reprise à son nouveau poste plus sereinement, et qui lui permettra d'assurer ses séances de rééducation ...

Ici, le Conseil de SFR rappelle le rôle important du CHSCT, dans cet exemple pour le stress, la secrétaire du CHSCT, Hélène PAPILLON, était à cent mil lieux d'amener des propositions concrètes, elle a au contraire, tout bonnement accompagnée la direction dans sa campagne de déstabilisation, et, de ce fait, amplifié le risque.

Nota: cette secrétaire du CHSCT ne m'a jamais questionné sur mes conditions de travail, comme elle a pu le faire apparemment avec mes collègues.

Voici le mail de la secrétaire du CHSCT, envoyé au DTR*, la second page est apparemment plus confidentiel !

Capture57

Nota : madame Hélène PAPILLON, ancienne secrétaire de Direction, très autoritaire, qui avait été précédemment débarqué pour "incompétence" par son nouveau DTR* Vincent BAUMIER, en 2002-2003, un motif comme un autre mais plus précisément pour s'en séparer comme moi, puisque au même moment mon poste avait été supprimé. Elle aussi c'est retrouvé avec de jeunes secrétaires, pendant deux ans elle avait été complètement déstabilisée, mais c'est révolté.

Elle s'est raccrochée aux branches en étant accueillie dans un syndicat, ensuite elle a été élue secrétaire du CHSCT.

Pourquoi avoir parlé de mon prétendu "problème psychologique" à son médecin traitant, au lieu d'en parler à la médecine du travail, qu'elle était ça réelle mission ?

Cette secrétaire égarée, qui avait confondu son ancien poste de Direction, avec le poste de secrétaire du CHSCT, et qui s'est investie corps et âme, pour regagner des galons.

Cette secrétaire de Direction n'avait pas pour vocation de défendre l'intérêt des salariés, mais de reconquérir son ancien poste. Elle avait toujours travaillé dans la confidence avec la direction, et surtout avec la DRH qui était toujours la même, alors que les DTR, restaient à leur poste environ deux ans. Il y avait là, confusion de rôle. J'ai souvent entendu à la machine à café", qu'en réunion, elle faisait les questions et les réponses", cette secrétaire était instrumentalisée et corrompue par la direction.

Elle a profité de la forte notoriété du CHSCT, en le détournant à son profit, pour envoyer ses mails condamnables.

Second mail de la secrétaire du CHSCT, au DTR*, est copie à mon responsable, ou N+1.

Capture54

Malgré tout, dans ce mail, la secrétaire aura tout tenté, auprès de mes collègues pour essayer de me faire licencier pour harcèlement, contrairement à ce qui est écrit, ci-dessus :

Capture56

Je remercie ici mes anciens collègues de ne pas avoir suivi cette "Brebis égarée", dans son délire.

Donc pour récapituler, la DRH qui a ouvert le bal avec les propos oraux de l'élu CFDT, Christophe BOSHOUWERS, sur un problème psychologique, à essayer d'influencer la médecine du travail, aidée ensuite par les mails de l'élu CGT, Nicolas De Brabant, en informant les Représentants du Personnel. Tous tiennent des propos incisifs à mon égard et semblent tous aller dans la même direction, mon état psychologique dégénérait en démence.

On ne trouve aucune conclusion à ce déballage de bas étage :

Il n'y a pas trace du rapport de la tenue de la très prochaine réunion extraordinaire, avec la présence de la médecine du travail.

Apparemment la médecine du travail, principale intéressée, n'était pas consciente de mon état psychologique, et surtout la secrétaire du CHSCT ne l'avait pas informé.

Ni de la Commission de reclassement qui devait être organisée début septembre 2006, (mail ci-dessus du 11 juillet 2006, de la DRH).

Ni de bureau pour me mettre en isolement.

Des mails, un semblant de correspondances, les 03 et 04 août, sans suite.

Tout repose d'un côté du "on-dit" d'un élu CFDT, et de l'autre d'un mail douteux de l'élu CGT.

Ma situation ne c'est pas améliorée, par contre j'étais de plus en plus mal à l'aise dans une ambiance que je n'avais jamais connue auparavant dans mes précédents emplois, ou dans mon poste précédent. J'avais toujours l'impression d'être un étranger, de ne pas être compris. De plus j'avais l'impression d'être incarcéré, de ne plus avoir de liberté, surveiller, et entrain de purger une peine.

Je pensais que les Représentants du personnel devaient être Intégre, que l'on pouvait se Confier et qu'il y avait une certaine Confidentialité, avaient une certaine Moralité, apparemment à Centre-Est, l'Exemplarité n'était pas de mise.

Nous sommes maintenant en janvier 2007, j'ignorais à ce moment-là que des mesures similaires à celles de France Télécom étaient présentes chez SFR, SFR ne voulait pas se laisser distancer, alors il avait, lui aussi, mis en place des mesures musclées pour dégraisser à bon compte, ses dirigeants n'avaient pas non plus de scrupule.

Un rapport du cabinet Sextant (391 pages) 2005-2008, confirme "l'opérateur est entré dans une phase d'optimisation de coûts(...) qui devrait lui permettre d'accroître ses marges opérationnelles", la marge nette devrait "atteindre 20 % à la fin 2008, un niveau-record", "Sextant note que "la logique de "vache à lait" de SFR pour ses actionnaires est clairement exprimée".

(Source LesEchos.fr, n° 19925 du 25 Mai 2007, page 21).

Donc j'étais ciblé, il fallait faire l'économie de ce Senior-Handicapé, j'étais pris dans la nasse, traqué, je ne pouvais en réchapper !

J'avais demandé "naïvement" et officiellement à mon DTR*, de faire le nécessaire pour m'octroyer de la mémoire supplémentaire sur mes PC qui avait toujours une configuration de base.

Ces PC m'ont toujours freiné dans mon travail, depuis mon retour et le DTR* apparemment n'a jamais voulu engager de frais, ou de trouver une solution, et il avait toujours une bonne excuse. Pourtant, j'étais dans le Service Audit et ARCEP, avec de volumineuses bases de données, qui grossissait d'année en année, rapatriées à l'aide d'un outil en réseau, en perpétuelle évolution, mais avec un PC sans mémoire, sous Windows NT et un réseau sous dimensionné, celui-ci pénait pour me donner des résultats, avec de temps à autre, un joli sablier. En plus des problèmes révélés par la secrétaire du CHSCT dans son mail.

Le PC n'évoluait pas avec la progression des clients, donc pas avec les nouvelles fonctionnalités qui apparaissent régulièrement, car ma base de données contenaient la modification et la vérification de tous les paramètres du réseau mobile.

Les clients en 2000 étaient environ 10 millions, et à fin 2005 plus de 17 millions.

J'ai, le lundi 8 janvier 2007, donné à ce DTR* une semaine pour régler ce problème, sinon j'envoyais mes dossiers à l'Inspection du Travail.

Copie : au DRH, au Médiateur, la Responsable Mission Handicap, la Chargé Mission Handicap, mon responsable, un élu, et la Médecine du travail.

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Voici des extraits : "

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PS : En fin de cette semaine, si aucun écrit détaillé (...) l’ensemble de mes courriers, depuis mai 2004, seront envoyés à l’Inspection du travail."

Inflexible, et apparemment l'Inspection du Travail n'avait pas l'air de l'effrayer. Bien au contraire, et à partir de ce moment un enchaînement d'événements imprévisibles est intervenu, avec une cruauté sans nom, qui avait été mise en place pour me déstabiliser, à partir du jeudi 11 janvier 2007. Il avait décidé d'employer les grands moyens, il oubliait sa responsabilité en qualité de Chef d'établissement, ma santé, c'était secondaire, et voulait passer à autre chose !

  • Pour cela, le jeudi 11 janvier 2007, avant l'arrivée du personnel, "un inconnu"m'avait installé à la sauvette de la mémoire supplémentaire sur mon PC. En fin d'après-midi, vers 16h 45, mon N+1 m'a demandé de me justifier, et de lui démontrer mes problèmes de PC. Tout cela pour un coût de 80 €, on employé des moyens démesurés pour me faire plier (avec le recul, on pourrait croire que SFR employait des méthodes similaires à l'affaire BETTENCOURT). 
  • J'étais donc tombé dans un piège, voyant la tournure des événements, mes collègues avaient entre-temps quitté le bureau, mon N+1 est ensuite sorti, il restait dans la salle que deux collègues, qui n'étaient autres que mes anciens managers, et là j'ai interpellé mon ancien premier manager.
  • Mail de mon ancien et second manager, toujours en phase avec les mails précédents qui fait, lui aussi, une analyse incisive, délirante, à mon égard, et factuelle à mon responsable, où N+1. Qui faisait suite à ces mots malheureux avec mon premier manager qui n'avait pas su m'aider dans mon retour professionnel, après mon accident, incident qui a dû durer environ deux minutes.
  • J'avais toujours dénoncé, la mauvaise influence de ce manager qui n'avait pas su me prendre en charge à mon arrivée, et qui allait servir une fois de plus l'intérêt de mes responsables. J'avais toujours été persuadé que le moindre écart, ou une erreur de ma part ne me serait pas pardonnée, voici quelques extraits des courriers :

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  • Après le passage du Médiateur, je devais aider mes anciens managers.

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Nota : j'avais pourtant de l'estime pour cet ancien manager, Monsieur Alexandre AVICE (je n'aurais pas dû me fier aux faux-semblants), le mail ci-dessous a été rédigé le lendemain à 14 h 48, qui a dû transiter par mon N+2 qui n'a pas su une fois de plus prendre ses responsabilités, puis le DTR et la DRH. Une cellule de crise avait dû se réunir auparavant pour adapter ce mail, à la situation décrite en août 2006.

Dans ce bureau, je n'avais apparemment pas que "des amis", c'est la vie que j'ai dû endurer, surveiller par mes deux anciens managers, avec des remontées auprès de mes responsables plus ou moins fallacieuses, et en concurrence avec mes jeunes collègues. Et surtout aucune équité, entre moi et mes jeunes collègues, qui m'a créé une réelle gêne, en entendant parfois des sous-entendus.

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  • Je pense que Monsieur AVICE n'était pas maître de ses mots, qu'ils ont été dictés, et qu'il n'avait pas le choix, lui n'ont plus. J'ai du mal à croire qu'il ait autant de haine à mon égard. Je l'avais toujours estimé.
  • Ensuite, dans la foulée, j'ai été convoqué pour faire un bilan de fin d'année, passée avec mon N+1, ces notes complètement fantaisistes m'ont meurtrie, je n'ai même pas essayé de contester tellement, j'étais désappointé. J'en suis ressorti ébahi, la note la plus basse sans aucune logique m'avait été attribuée sur 20 critères, au ras des pâquerettes.
  • Suivi par la remise en mains propres, par la DRH, et de mon N+2, d'une convocation pour une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu'au licenciement.

Mon N+1 puis mon N+2 n'ont pas hésité à vouloir me punir outrageusement, pour des faits qui ne me sont pas imputables, sans m'avoir entendu au préalable.

 

J'ai été ensuite passé inapte par la Médecine du travail, pour préserver ma santé.

Mon constat : voilà une très bonne initiative (août 2006),  mais la Médecine du travail avait déjà fait le nécessaire !

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Questions : quelle action a entrepris le CHSCT (août 2006), devant ce risque grave, devant ce salarié en état de souffrance, avec ses crises de démence, devenant dangereux envers ses collègues ?

Je trouve avoir eu affaire après le déménagement en avril 2006, à un Médecin du travail efficace, qui m'a évité des complications graves.

En effet, depuis septembre 2005, dans ce poulailler, j'ai eu mon premier "arrêt-maladie", depuis ce temps, je suis obligé de me droguer contre l'hypertension à cause de ses responsables, irresponsable. Dans un stress intense, dans une ambiance délétère. Mon matériel au bord de la saturation, en plus de mes PC. Des responsables qui n'ont pas bougé le petit doigt malgré mon insistance. 

Pourtant à cette époque, le Médecin du travail avait préconisé :

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Avis : Apte (éviter les efforts physiques et le stress).

C'est à la suite de cet incident, après mon premier courrier en recommandé au Directeur des Opérations, le 19 septembre 2005, des extraits :

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Le lendemain de l'arrivée de ma lettre recommandée, le responsable du Centre d'Administration, Monsieur Yves POMMIER, a été démis de ses fonctions, sans qu'il y ait un réel changement dans mes conditions de travail par la suite. S'il y a eu cette mesure, c'est que celui-ci n'en été pas à son premier coup d'essai, il avait un passif, mais il s'en est très bien sorti. Il a vite retrouvé un poste, en effet moins de trois mois plus tard, il était sur un poste inférieur. J'espère qu'il s'est ressaisi entre-temps, pour éviter une nouvelle dégringolade.

Bien sûr, concernant l'Avis, ce n'est qu'un avis, je pense que la DRH n'a pas fait suivre, comme d'habitude, quelque soit l'Avis émit par la Médecine du travail.

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Question : quelle mesure le Chef d'établissement a entreprise, après avoir reçu, tous ces mails, de la DRH, de l'élu CGT, de la secrétaire du CHSCT ? L'ensemble de ces mails avaient un caractère d'urgence.

Je rappelle, que je n'ai pas eu de traumatisme crânien, et que les principaux dégâts concernent les membres inférieurs. Toute ma vie professionnelle, dans mon dossier médical, retrace une excellente santé, jusqu'à l'accident, pour se détériorer après mon retour dans l'entreprise.

Les représentants du Personnel ont un droit de réponse et pourront donner leurs avis, sur mon état psychologique, qui devait se dégrader d'année en année comme ils ont pu le constater, et ceci sans prendre aucune mesure pour me venir en aide, laissant de ce fait ma santé ce détériorer !

Ci-dessous, le compte rendu des Délégués du Personnel, et leurs PASSIVITÉS.

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On peut voir ainsi le comportement des Délégués du Personnel Centre-Est, on s'aperçoit qu'il n'y a pas d'accord sur les risques psychosociaux. Mal informés, ils ont donc tous levé le petit doigt pour approuver la décision de leur protecteur, aucun ne c'est opposé, aucun n'a émis un souhait, j'étais devenu pour eux un "Malade Mental", un homme à abattre !

Question : j'aimerais connaître leur motivation pour exprimer une telle sentence ?

Des délégués du personnel, au courant de mes difficultés depuis juin 2006, en théorie éluent pour défendre les intérêts des salariés, et protéger leur santé, en faisant des actions concrètes pour leur venir en aide.

Et j'espère qu'ils avaient été mis au courant du grave accident qui m'était arrivé en mission, qu'il y avait eu un mort, le CHSCT a dû faire une enquête à l'époque, et s'apercevoir que je n'étais en rien responsable. Pourtant, SFR avait une part de responsabilité, et qu'un compte rendu aurait dû être rédigé, mais j'en doute, car dans les archives rien n'a été retrouvé concernant l'accident.

En parallèle pour une grande majorité, ce poste est "garanti à vie", donc ayant connaissance de mon parcours dans la société. Ils sont réélus, mais en général les cas sont rarement ébruités, et l'intéressé quitte un jour la société pour toujours. Le salarié sans histoire n'a pas à douter de son syndicat, et à plus forte raison de qui se passe en coulisses.

Donc, ces élus n'ont pas hésité pour protéger leur poste, à aider la direction à continuer à m'accabler, à employer tous les qualificatifs pour me salir, me faire passer pour un malade mental, dans le dessein de me faire licencier pour faute grave, ce ne sont donc plus des élus.

Imaginez-vous un instant, si cela, vous arrivez ou à un membre de votre famille, accepteriez-vous un tel comportement ?

Vous aviez en qualité d'élu un pouvoir, vous l'avez exercé, la direction a fait de même, à mon tour j'exerce le mien, en dénonçant des pratiques ignobles, et contraire à la loi, les salariés et mes anciens collègues SFR pourront juger, car ce que vous avez fait avec moi, vous l'avez certainement fait avec d'autres.

Je pense que tous ces délégués du Personnel qui ont eu un comportement non conforme, qui n'ont pas suivi l'éthique, et les valeurs de leur syndicat devraient être radiées à vie par leur organisation nationale, si l'organisation interne ne le fait pas, avec des mesures disciplinaires.

Il en est de même pour tous ces responsables, qui de près ou de loin ont participé à mon bannissement, ils devraient prendre le même chemin que j'ai dû emprunter de force, ils leur restera au moins la santé.

La Mission Handicap, le Médiateur SFR, semblent bien démunies devant un tel constat d'échec, avec le peu de moyen mis à leur disposition en interne, malgré un budget très important, et apparemment pas informées de mon état psychologique bien dégradé !

C'est un constat, preuves à l'appui, indigne, une honte pour SFR Centre-Est, et à la Direction Générale d'avoir favorisé ce comportement.

Alors que quelques mois auparavant j'avais postulé pour un poste en relation avec mon emploi précédent, avec CV, lettre de motivation, et disponible pour un bilan de compétences. La Chargé de mission, et le délégué CGT, qui était en charge du dossier, ne m'ont jamais donné suite.

Le Médiateur SFR : Pourtant là aussi, la com avait été présente, dans les médias, pas moins de trois éminents professeurs se sont penchés en 2004, sur le cas de SFR Cegetel(...) et l'on voit cette idée novatrice en réelle en interne, inefficace.

no 153 –2004/6

 

Apprendre d’un processus de médiation (page 269 à 280)

Le cas de SFR Cegetel

Alice Le flanchec, Jérôme Duval-hamel, Jacques Rojot

(...) le groupe Cegetel a mis en place récemment un accord collectif novateur sur le dialogue social

 

Un paradose de plus : c'est la responsable handicap, et le Médiateur (Directeur Responsabilité et Innovation Social SFR), qui sont venu spécialement sur Lyon, en novembre 2006, pour me "forcer" à prendre un poste, mal défini par mon N+1, pour aider mes deux anciens managers. A la même époque ceux-ci avaient fait réaliser, une étude "La perception du handicap au sein de l'entreprise", (voir page 47).

La direction Centre-Est m'a proposé cette fois encore, deux postes n'ayant rien à voir avec mes compétences, et toujours un cran plus bas que le précédent. On m'avait proposé un poste pour faire du classement, et un autre pour être Chargé de clientèle, dans un emploi reconnu comme oppressant, avec encore un casque rivé sur la tête, et fliqué, pour rejoindre des salariés qui étaient en conflit depuis plusieurs mois, à Cité Internationale, (voir en fin du document :"Mobilisation record au service client SFR , 08-11-2006)"

Pour vraiment me mettre dehors puisqu'un mois plus tard, les Centres d'Appels ont été bradés à un sous-traitant, avec les 1.900 salariés. J'aurais donc pu faire partie de ce train de l'exclusion, un quart de l'effectif de SFR devait rejoindre à très court terme le bataillon de l'ANPE, dont une grande majorité des 2 % des handicapés présents dans l'entreprise qui sont restée sous silence.

Contrairement à Centre-Est, la quasi-totalité des 58 membres du comité d'entreprise avaient claqué la porte devant le refus de la direction de retirer son projet.

SFR a été condamné en appel, le 13 mars 2012 pour "Collusion frauduleuse", très peu relaté par les médias, sauf certains journaux. (SFR avec sa Pub à longueur de journée sur tous les médias doit influencer et ainsi atténuer les retombées négatives à son encontre, seul le positif doit être diffusé).

Ce qui pourrait expliquer le comportement des élus Centre-est, en effet une chasse engagée contre tout syndicat qui lui résiste, mais cette fois face à un récalcitrant, SFR, emploie la "force", et demande l'aide de la justice :

MEDIAPART.FR- Une première! Lundi 30 novembre, l'opérateur téléphonique SFR conteste la représentativité du syndicat Sud devant le tribunal de Longjumeau (Essonne). Avec un argument jamais utilisé devant la justice: Sud ne «respecte pas les valeurs républicaines»!

On peut supposer qu'il y avait bien un plan de "Départ Volontaire forcé " qui était en œuvre depuis plusieurs mois à tous les niveaux de SFR.

Il faut savoir qu'à mon retour en octobre 2003, SFR était déjà dans l'obligation de soutenir sa maison-mère VIVENDI qui était au bord du gouffre. SFR a toujours apporté plus de 40 % de son chiffre d'affaires, il fallait donc traire au maximum cette vache à lait. Le social qui était une priorité avec J2M n'était plus de mise avec les nouveaux dirigeants de VIVENDI, et devrait se dégrader au fil du temps.

Toute action pour le social devait impérativement contribuer à créer de la valeur. SFR devait employer au maximum les médias pour qu'il puisse se faire une superbe image d'entreprise, et qui devaient par le même coup ouvrir toutes les portes, et ensuite s'imposer comme référent dans le monde du handicap, et dans le social, pour en devenir un important lobbying.

C'est surtout, l’arbre qui cache la forêt !!!

Pendant ce temps en interne, ce bisness se fait sur le dos d'une catégorie de salariés fragiles, en employant le maximum de fond pour la propagande.

Encore une preuve aujourd'hui, la vache à lait est tarie, est VIVENDI la délaisse.

On peut assimiler cela à des licenciements boursiers, quand bien même cette société ne fait pas partie du CAC40, 1.900 salariés jetés, et combien de centaines "Non-Volontaires" comme moi, en individuel ?

En 2005, environ 2.000 salariés de SFR-cegetel avaient été vendus à une société amie, pour devenir Neuf-Cegetel, ses nouveaux dirigeants ne croyaient pas à la convergence prônaient par J2M.

En 2009, pour se contredire, et rattraper le temps perdu, SFR rachetait Neuf Cegetel, cette entité bien nettoyée pour l'incorporer à nouveau. Chaque fois on retrouve des doublons, ce qui permet de dégraisser à bon compte. Au passage combien de licenciements, dans chaque sens, 100, 500, 1000 ! 

A chaque licenciement, le PDG et tous les responsables concernés doivent toucher une bonne prime pour objectif atteint, ceci proportionnellement au salaire, toujours sur le dos des Pions que nous sommes. Pour 2007, SFR a été condamné pour "Collusion frauduleuse", les salariés vont toucher un semblant d'indemnité. Le PDG ne risque rien, et les primes versées pour objectif atteint resteront dans les poches de ses responsables sans scrupules, et ainsi de suite.

Il faudrait comme dans le cas de Lance Armstrong, que les dirigeants SFR rendent le pactole accumulé suite à cette condamnation pour "Collusion Frauduleuse", cela les ferait réfléchir à deux fois.

De même rembourser les institutions de l'État qui ont accueilli tous les salariés en détresse, suite à cette opération frauduleuse, la Sécurité Sociale serait ainsi en meilleure santé. Car ce sont là aussi les gros qui ont empoché.

Ainsi que rembourser, la Contribution Delalandre qui était due pour un licenciement sans motif, pour une personne de plus de 50 ans.

J'ai été expulsé en avril 2007, sortie par la petite porte pour aller rejoindre le bataillon de chômeurs à l'ANPE. Il n'y avait rien de gratifiant de terminer sa carrière professionnelle dans de telles conditions.

Nota : je n'étais pas un cas isolé : mon cas, les 1.900 salariés des Centres d'Appels, et combien d'individuel pour des fautes programmées ....

  • A mon retour en octobre 2003, je pencherais plutôt à un choix personnel de la part de mon N+1, N+2, et le DTR avec la DRH, qui m'ont orienté délibérément dans une voie de garage. Il y avait depuis un certain temps un problème d'effectif non résolu suite à la reprise de Télécom Développement, donc c'était un choix de mon ancien service.
  • Et ensuite ils ont passé la patate chaude au nouveau DTR*.
  • Si mes N+1, ainsi que les élus ont eu un certain comportement ensuite, je pense qu'ils n'avaient peut-être pas le choix, comme chez france Telecom, ils avaient dû être formatés.
  • Par contre, monsieur Yves POMMIER, madame Hélène PAPILLON, la DRH, et les deux DTR, sans états d'âme, adhéraient complètement à la cause, et ils prenaient cela à cœur, pour leur carrière professionnelle.
  • Pour preuve, par ses actions innovantes, (arrivée en avril 2002 d'une autre grande société cotée en bourse), ce jeune DTR, Vincent BAUMIER, a quitté sa fonction en août 2004, pour être promu : " Directeur Programme "Optimisation Economique", aussi appelé "CUBE"
  • Principales missions :
    • Pour le compte de la Direction Générale de SFR, mise en place et suivi d’un Programme de Réduction des Coûts et d’Accroissement du Chiffre d’Affaires.

Monsieur Christophe PALFI, j'avais à peine quitté les lieux, le 12 avril 2007, qu'il était déjà promu à un nouveau poste :

(Société à responsabilité limitée (SRL), SFR, Télécommunications Secteur)

avril 2007 -- septembre 2008 (1 an 6 mois)

Mes responsabilités couvrent les opérations de réseau, déploiement, gestion et entretien.
Mon ministère est composé de 340 personnes. Une grande partie de ces activités sont sous-traitées à des tiers (ingénierie, IP/MPLS/R4/GSM/UMTS déploiement, maintenance, etc.)
J'ai élaboré et géré un budget d'investissement de 350 M € (CAPEX) et d'un budget de fonctionnement de 350 M € (OPEX et charges d'exploitation).

Je souhaite à tous ces personnages qu'ils connaissent un jour le même parcours, que ceux-ci mon imposé !

*DTR :Directeur Technique Régional

 

Je voudrais parler de notre vie depuis cet accident, une vie entre parenthése, un parcours plein d'embûches.

Je vous retrace une petite partie de mon début de carrière dans le handicap, avec mes premiers problèmes administratifs, dès les premières semaines.

Malgré cet Accident de Travail, je suis resté en maladie et payé comme tels pendants huit mois sans que la DRH ne s'en émeuve, après plusieurs relances à la Sécurité Sociale, j'ai été au bout du compte pris en charge dans le cadre des accidents du travail.

Nota : à 55 ans chez SFR, j'étais déjà un rescapé, car il se faisait de plus en plus rare dans les couloirs, la moyenne d'âge était d'environ 36 ans, et le lissage était effectué régulièrement, après ce ménage SFR pourra ensuite faire une action pour devenir premier opérateur par exemple, sur le maintien des seniors.

Je n'aurai jamais pas dû croiser mon chauffard, car nous étions en sous-effectif, j'avais dépassé mon quota d'heures supplémentaires en moins de quatre mois, j'étais en mission, dans une voiture de société, à 22 h 45, à plus de 150 km de Lyon, mes heures supplémentaires m'étaient payées.

Question : pourquoi sur ce cas qui ne porte pas à confusion, cette légèreté, et cette difficulté pour que ma reconnaissance en Accident de Travail ne soit pas reconnue, et avoir confondu Accident de Travail avec Accident de Trajet ?

  • Ce qui m'a valu un refus de prise en charge à la sortie de l'hôpital, avec le minimum de soin en restant chez moi, accompagné de mon fauteuil roulant, et on m'a demandé de renvoyer le formulaire de prise en charge.

Après une nouvelle demande, j'ai été admis trois semaines plus tard au Centre de Réadaptation Fonctionnelle de Val Rosay. Au cours de mon séjour, mon père est décédé, j'ai demandé au Docteur qui m'avait pris en charge une permission de sortie, celui-ci a profité de mon désarroi pour me mettre dehors, avec comme argument.

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Je n'avais aucun intérêt à vouloir quitter ce Centre, avec un personnel soignant hors pair, qui m'avait réappris à marcher. J'évoluais doucement vers la guérison, bien sûr, avec des séquelles. Si j'avais été déclaré comme j'aurais dû l'être, mon absence aurait certainement été prise en charge par l'adversaire, et j'aurais pu continuer ma rééducation.

Cela c'est passé dans les premiers mois, ceci n'est qu'une petite anecdote. Telles un tremblement de terre les répliques ont été nombreuses avec des répercussions parfois très importantes sur notre vie, et rien n'a pu arrêter ce déluge de retombées négatives, avec des interlocuteurs intraitables, qui ne veulent pas écouter, je n'ai pas à être différent. Je suis traité comme si l'accident n'avait eu aucune implication sur le cours de notre vie. Je suis toujours entrain de me défendre et de me justifier, tout cela pour un accident face à un chauffard, d'où je ne suis en rien responsable.

Je paie au prix fort les erreurs de chacun.

Concernant mon dossier sur l'accident, rien n'a été retrouvé dans les archives de SFR. Confirmé par un Représentant du Personnel, donc SFR a dû certainement oublier de déclarer cet accident. Sinon qu'il en apporte la preuve, et pourquoi la DRH n'a telle pas réagi. Moins on déclare d'Accident de Travail, mieux on se porte !

Il doit certainement exister un lien entre cette attitude, et cette mauvaise déclaration.

Nota : Ayant un doute sur l'intégrité de ma société, j'avais été me renseigner auprès de la D.D.T.E, après avoir consulté mon dossier, l'inspecteur, sans tourner autour du pot, a admis qu'il y avait une erreur, j'avais été déclaré en Accident de Trajet.

  •  Pour lui je pouvais le faire requalifier, ce qui fut entrepris, et malgré ma demande de requalification, et un Recours Amiable, je me suis fait envoyer paître, en brandissant la prescription.
  • J'ai fait cette demande au moment de ma découverte, en 2007.
  • Capture41

  • On me renvoyait la faute de ne pas avoir pu déchiffrer un courrier qui portait à confusion, avec une erreur, dans le temps imparti.
  • Si je n'avais pas eu un doute de suspicion, je n'aurai jamais vu cette erreur.

Voici le mail d'un élu, qui trouve que "cette mauvaise déclaration a nécessairement des conséquences".

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Le Docteur Ph. Davezies, qui m'avait reçu en consultation, avait donné son opinion

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Ma question : comment SFR m'a-t-il considéré, Accident de trajet ou de Travail?

Je n'ai malheureusement pas pu régler le problème, puisque quelques jours plus tard, l'incident relaté ci-dessus, allait mettre un terme à mon emploi.

J'avais aussi demandé la requalification de 150 jours d'arrêts-maladies, non pas pour mes membres inférieurs, mais dû à mes conditions de travail, cette fois dans les temps, en Accident du Travail, là c'est plus simple, je n'ai jamais eu de réponse.

SFR une société avec une santé financière insolente :

Pourtant la société SFR se portait très bien en 2007, avec un chiffre d'affaires de 9 milliards d'euros en progression de 3.90 %, celui-ci en perpétuelle évolution.

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SFR a traversé la crise 2008 sans problème. Avec des clients uniquement sur le territoire français, et ligoté pour 12 ou 24 mois. Avec des Dirigeants grassement payés, dont le PDG de VIVENDI, maison mère de SFR, avec cynismes n'avait pas hésité à parler dans les médias "les salariés de SFR SC, font du gras". Alors que celui-ci sa rémunération versée à fin 2007 était de 5.262 031 euros, et pour le PDG SFR, sa rémunération versée en 2007, a été de 3.670.146 euros,.

Source : www.edubourse.com

Quand on voit le comportement du Cadre d'Orange avec ses 70.000 euros s'en prendre à une employée de la SNCF qui gagne le smic, et qui se prend pour un roi. Alors imaginés, avec un revenu de 5.262.000 euros, que pense ce PDG salarié qui se prend pour un dieu, plus de 340 fois le smic, nous sommes vus de là-haut comme des "cafares", que l'on peut écraser du pied.

 

Un mot sur le handicap, et la carte de la Diversité :

Les Accords Handicaps avaient été conclus, le 14 juin 2002, à grands renforts de publicité dans les médias (non respectés, et non contrôlés !).

Un second accord, 2006-2007, 2008. 

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En court-circuitant l'Accord Handicap, et les recommandations de la médecine du travail, on m'a contraint d'être sédentaire, pour une meilleure mise au placard.

L'aménagement de mon poste de travail n'est intervenu que le 16 mai 2006, plus de 30 mois après mon retour, m'occasionnant de forts désagréments. Pourtant, après une lettre recommandée du 19 septembre 2005 à la Direction Générale, un ergonome a été diligenté le 14 octobre 2005, un nouveau courrier recommandé en décembre 2005 a relancé son étude, pour enfin être livré en mai 2006. Là aussi comme pour la barrette mémoire, la signature a dû être difficile à obtenir !

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Mon Rapport sur mon poste de travail adapté, le 04 octobre 2006.

Poste de travail adapté, installé, le 16 mai 2006, plus de 31 mois après ma

réinsertion.

Rien de comparable, c’est le jour et la nuit, en effet mon accident m’ayant

modifié physiquement, il me fallait adapter mon poste, c’est le cas actuellement.

Les premiers constats sont flagrants :

􀂾 J’ai trouvé une personne à l’écoute, qui a pris en charge mes

problèmes, et qui a pu adapter au mieux mon poste de travail et mon

environnement, en fonction de mon handicap.

􀂾 L’assise est maintenant reposante, moins de douleurs engendrées par les

mauvaises positions, donc moins fatiguées le soir en rentrant chez moi.

􀂾 Le matériel mieux disposé, l’éclairage confortable et les mouvements sont

optimisés, égale moins de contorsion.

􀂾 Je peux enfin faire les exercices préconisés par le Professeur Moyen

(mon chirurgien), en effet en surélevant le plan de travail, l’assise est

confortable est le fait d’avoir remplacé mon skateboard par une planche à

Roulette, moins imposante, en longueur et en hauteur me permet

d’effectuer mes mouvements sans contrainte et, de ce fait, pouvoir

espacer mes rendez-vous avec l’ostéopathe.

Ce poste de travail adapté va enfin me permettre de sauvegarder ma santé et de

pouvoir garder la flexion maximale du genou et d’éviter de faire de la

rééducation pour compenser le manque d’adaptation.

De simples exercices et de conseils, en fonction de mes problèmes, m’ont été

dispensées, m’ont permis aujourd’hui de mieux appréhender une partie de mes

douleurs et me permettent de faire l’effort pour pouvoir changer mes mauvaises

habitudes d’assises engendrées par le matériel non adapté à mon état.

Conclusion : Pour moi je trouve incompréhensible que ce poste n’est pas été

mis en place dés mon retour, la société avait largement le temps d’anticiper,

puisqu’en avril 2003, j’avais confirmé une seconde fois, mon intention de

continuer à travailler et avions convenu d’un retour prévisible pour septembre

2003, ce manque d’anticipation a eu des conséquences, sur le plan physique

et moral.

Il faut espérer que mon combat puisse servir, à d’autres Collaborateurs

ayant besoin de compensation matérielle, qui n’est pas un luxe de pouvoir

travailler dans des conditions proches « d’un Collaborateur normal », des

professionnels existent, ils peuvent en quelques minutes déceler si la

personne handicapée à un besoin spécifique ou pas.

Pour moi handicapé, un bureau et un siège adaptés sont un des prérequis

pour pouvoir travailler dans des conditions décentes.

Je veux remercier, Monsieur xx, pour cette adaptation optimisée et

les conseils apportés, qui m’ont apporté un réel mieux vivre.

Claude THERY 

Je n'ai jamais eu droit après mon retour, à la formation, pourtant prévu dans l'Accord Handicap, tout était fait pour contribuer à me dévaloriser, et à me saper le moral.

En étant entouré de délégués du Personnel, et de la Chargé de mission handicap, je n'ai pratiquement rien obtenu à mes revendications, qui étaient légitimes.

La Mission Handicap était une coquille vide à l'intérieur, apparemment ce n'était pas une priorité pour SFR, seulement pour servir de communication aux médias pour se faire une image.

Ces chiffres ci-dessous, qui démontrent qu'SFR n'a jamais employé plus de 2 % de la masse salariale, et c'est toujours contenté de promesse, pour se désengager à l'intérieur de l'entreprise, ce qui prouve que le handicap n'a jamais été une priorité pour SFR.

(Trouver sur internet) Au 31.10.2006 :139 collaborateurs dont 96% en CDI    +14%.

L’effectif de SFR à fin 2006 comprend 30 collaborateurs handicapés. Le nombre de travailleurs handicapés a doublé de 2004 à 2006. La Direction estime que des marges de progression existent encore.

Mon constat : A fin 2006, SFR comptait 8.033 salariés et 139 handicapés, ce qui fait 1.73 %.

 (Trouver sur internet) Monsieur Stéphane Roussel, ancien DG RH de SFR jusquà mars 2009, actuel PDG de SFR, soulignait dans un dossier de presse novembre 2008, dans un document arpejeh,  : "SFR s'est dotée dès 2002 d'une mission Handicap. Mi 2008, SFR comptait 90 collaborateurs handicapés et le taux de reconnaissance de handicap à considérablement augmenté. "

Mon constat : le taux des salariés handicapés a considérablement diminué. "

en effet, 90 handicapés, (139 à fin 2006), avec un effectif de 10.000 salariés, 0.9 % de la masse salariale, pour 6 % prévus dans la loi.

http://www.cecitix.fr/newsletter/lettre-information-12.html

L'entreprise, qui emploie 10000 salariés, va ainsi appliquer son quatrième accord dans ce domaine.

Fin 2011, SFR employait 166 collaborateurs handicapés.

Mon constat : 1.66 % de la masse salariale, pour 6 % prévus dans la loi.

Il fallait effectivement trouver en urgence une échappatoire pour éviter de payer les pénalités.

Ma question, quel est maintenant le rôle de l'AGEFIPH, et SFR est-il malgré tout pénalisé avec un taux d'handicapé si bas, pour une société qui veut s'imposer comme référent, avec un turn-over très important ?

Après avoir jeté plusieurs centaines de salariés à la rue, SFR a voulu se refaire son image. Il a été le premier à avoir des "idées innovantes", pour trouver une astuce pour moins embaucher de travailleurs handicapés en interne. Pour exemple sa grande Etude avec TH Conseil, pour démontrer qu'il ne trouvé que des d'handicapés sous qualifiés sur le marché de l'emploi, qu'il déploie des efforts, et qu'il était pénalisé injustement.

En créant l'arpejeh, avec comme PrésidentMonsieur Stéphane Roussel, ancien DG RH de SFR jusquà mars 2009, actuel PDG de SFR, il créait ainsi un tremplin pour mieux médiatiser ses actions extérieures, et gérer les pénalités.

Un des membres de L'ARPEJEH a été à la une dans plusieurs journaux, pourtant lui aussi redoublait d'efforts !(...) dénoncé par un syndicat libre, la CGT.

Le "détournement de fonds" handicap de Capgemini

19 Novembre 2011 Par

Nicolas Séné

  (un extrait)

Alors que s'achève la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées, certaines entreprises utilisent l'argent qui leur est pourtant dédié pour principalement communiquer sur le sujet et gonfler leur trésorerie. Exemple concret avec le mastondote informatique Capgemini.

 

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SFR confirme sa volonté de favoriser le recrutement de davantage des salariés en situation de handicap dans son 4e accord d'entreprise.

Mon constat : A décrété un objectif d'embauche maximum de 2 % de travailleurs handicapés en emplois directs, et 2 % de travailleurs handicapés en emplois indirects pour 2014.

A l'origine le quota était de 6 % de la masse salariale, prévu dans la loi, SFR vient donc de baisser son taux à 2 %, pour 2014, et à se délester en faisant appel à des acteurs extérieurs, taux de 2 % rarement dépassé, sauf dans les communiqués, avec l'artifice de 7 % du flux d'embauche, qui sème le doute dans les esprits et qui ne veut rien dire.

(Trouvée sur internet) En comparaison, la caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc s'engage à atteindre au minimum le taux de 4 % et à réunir les conditions (...) pour atteindre 6 % au 31 décembre 2015.

Le handicap c'est avant tout un bisness pour SFR, qui doit être rentable.

Mais il y a aussi la réalité en interne, mon cas en est l'exemple :

SFR va-t-il payer les pénalités des dizaines de travailleurs handicapés expulsés avec brutalité, en moins de deux mois et demi, en août 2007, dans les Centres d'Appel. Alors que celui-ci a été condamné, le 13 mars 2012 pour "Collusion Frauduleuse, ce qui a eu pour effet de faire baisser son taux d'emploi, pourtant déjà très faible ?

Cette société n'a pas respecté sa responsabilité sociale.

Voir aussi ce document de FO:"Mission Handicap ? Bientôt à la trappe ? du 22 novembre 2005", et "l'amende de 3 Millions d'Euros", en fin de dossier.

SFR se veut référent : En voici un exemple, SFR s'est prêté à un montage en Août-Septembre 2006, qui sert ensuite et certainement de support dans les grandes écoles, dans les débats, ... :

La perception du handicap au sein de l'entreprise : études comparées. (Le document se trouve sur internet), dédicacé par Frank ESSER, 31 pages.

http://www.entreprises-handicap.com/etudes.htm

Perception & HANDICAP

Je suis le contre-exemple de ce rapport. À quoi sert ce genre d'étude, si ces responsables ne sont pas fichus de l'appliquer et d'être cohérent avec eux-mêmes, avant de vouloir s'imposer comme référent, il faut avant tout avoir, des valeurs, et une éthique.

Moins d'un an plus tard, après la sortie de ce document, des dizaines de handicapés, se sont retrouvé sur le marché de l'emploi, expulsé par SFR. Aprés SFR clame partout haut et fort qu'il ne trouve pas le profil adapté à l'emploi.

Le paradoxe : Quand ils sont dans ses murs, SFr met tout en œuvre pour s'en séparer.

Nota : Il serait intéressant d'analyser ce sujet, toutes les stratégies sont bonnes pour se désengager en interne, des chiffres bas toujours justifiés, et l'on a l'impression que le Lobby handicap a pris le pouvoir sur une partie des recettes de l'AGEFIPH. (en fin de cette partie, des documents prouvant mes dires).

 

Mon vécu, avec un enchaînement d'événements imprévisibles, et sans fin : Après être passé dans le camp des handicapés, j'ai vécu un autre cauchemar pendant ses trois ans et demi, après avoir été mis au placard, je n'étais plus écouté, j'avais perdu ma dignité, j'avais perdu tous mes repères. J'étais complètement déstabilisé, j'étais englué dans cette vie professionnelle gâchée à quelques années de la retraite, sans avenir, et peur du lendemain, avec des répercussions incalculables sur notre vie.

En effet, avoir mon histoire alambiquée, je n'ai jamais parlé de mes problèmes dans mon voisinage, ou très peu par honte de ne parler que de mon échec. J'ai préféré attendre le jugement du prud'homme. C’est un échec de plus, mais je veux soulager ma conscience.

Je m'étais lancé dans la construction de mon habitation, une passion comme une autre, avec l'aide de l'Association des Castors Rhône-Alpes.

Chantier de longue haleine, où le moindre grain de sable peut tout remettre en cause.

Il aurait fallu réagir autrement, construire dans le temps imparti, moi à mon niveau, on ne me donne plus aucune chance, il faudrait que je fasse une croix sur mes projets sans réagir, et tout abandonner.

J'aurais tout perdu dans l'accident, ma santé, mes loisirs, mon travail, puis maintenant mon chantier qui est maintenant à l'abandon, le coup de grâce, je perds donc en plus une partie de mon patrimoine, justement pour ma retraite. En effet, mon permis est devenu périmé, je suis maintenant devant des difficultés insurmontables.

Je ne peux plus déposer de permis de construire, en effet entre-temps, mon terrain est passé inconstructible.

Je n'ai donc pas de chambre pour loger ma belle-mère, ce qui nous contraint d'être, encore plus isolée maintenant, en effet mon épouse vit depuis plus d'un an à plus de 100 km du domicile.

Là aussi ce sont les répercussions de l'accident, et surtout dû à mes conditions, et à l'aménagement de mon temps de travail qui m'a été refusé à deux reprises, englué dans mes problèmes avec ses outils obsolètes, m'ont empêché de réagir dans les temps.

C'est un rêve qui est devenu un cauchemar.

J'aimerais retrouver une vie plus saine et plus sereine, qui n'est plus le cas aujourd'hui, pouvoir faire le deuil de cet accident, à cause d'un chauffard, d'où je n'avais aucune part de responsabilité, et un jour pouvoir enfin profiter de ma retraite.

 

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Commentaires
T
Et ben! Et ça se regarde dans la glace! La roue j espère qu elle va tourner. bandes de chiens ! Sinon vu le marche juteux du handicap et que c est un problème national, je crains que ton procès reste vain. J espère que je me trompe mais tu as tout mon soutien.
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